En 2019, l'ASBL Mémoire d’Auschwitz a organisé un cycle de projection de documentaires au cinéma Aventure à Bruxelles.

« Survivre et résister à Auschwitz » (Collection « Paroles d'Archives », n° 4) – Fondation Auschwitz : Sarah Timperman et Stéphanie Perrin

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Ce documentaire a été élaboré à partir d’entretiens recueillis par la Fondation Auschwitz.
Cinq rescapés des camps d’Auschwitz et de Birkenau (Maryla Dyamant, Hélène Gancarska, David Lachman, Marie Pinhas et Charles Van West) nous parlent de leur expérience concentrationnaire : ils évoquent leurs conditions de vie, les Kommandos de travail, la brutalité des SS et des Kapos, les sélections pour la chambre à gaz et les relations entre détenus.
Ce documentaire aborde également la question de la résistance dans le camp à travers le destin de Mala Zimetbaum, mais aussi celle menée au quotidien par les déportés pour tenter de survivre.
Le documentaire Survivre et résister à Auschwitz. Des témoins racontent... est le quatrième DVD de la collection « Paroles d’archives » réalisée par l’ASBL Mémoire d'Auschwitz à partir de témoignages audiovisuels avec des survivants des camps nazis choisis parmi ceux recueillis dès les années 1990 par la Fondation Auschwitz.


« Vienne avant la nuit »– Robert Bober (2017 – France/Allemagne/Autriche – 80 min.)

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Robert Bober recherche en Autriche, à Vienne, les traces de son arrière-grand-père Wolf Leib Fränkel, parti de Pologne pour émigrer aux Etats-Unis. Refoulé à Ellis Island, il revint en Europe pour s'installer à Vienne.

Évoquant la mémoire familiale au travers de photos et cherchant au cimetière central de Vienne la sépulture de cet arrière-grand-père mort en 1929, deux ans avant sa propre naissance, Robert Bober raconte aussi la Vienne de Stefan Zweig, Joseph Roth (dont on voit la tombe en France, au cimetière parisien de Thiais) et d'Arthur Schnitzler.

Le documentaire montre l'impact de l'antisémitisme en Autriche, à travers les figures de Karl Lueger et de Hitler, lors d'une Anschluss acclamée par la majorité des Viennois et des Autrichiens et a contrario celle de l'empereur François-Joseph, protecteur des Juifs. La Shoah est évoquée qui frappa une grande partie de la famille de l'arrière-grand-père.

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« Treblinka, je suis le dernier Juif » – Guillaume Ribot (2016 – France – 52 min.)

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Adapté du récit Je suis le dernier Juif de Chil Rajchman, l’un des 57 survivants du centre d'extermination de Treblinka, ce documentaire porte la puissance et la rudesse de ce texte à l’écran. Les images choisies font écho à la crudité et à l’acuité de ce témoignage unique qui conserve la trace de « l’enfer de Treblinka ».

Chil Rajchman a 28 ans quand il est déporté à Treblinka en octobre 1942. Séparé de sa sœur à la descente du train, il échappe aux chambres à gaz en devenant tour à tour trieur de vêtements, coiffeur, porteur de cadavres et arracheur de dents.

Le 2 août 1943, il participe au soulèvement du camp et s’évade. Après plusieurs semaines d’errance, Chil Rajchman se cache chez un ami près de Varsovie. Alors que la guerre n’est pas encore terminée, il raconte dans un carnet ses dix mois passés à Treblinka.

À la Libération, il est l’un des 57 survivants de ce centre d’extermination où furent assassinés entre juillet 1942 et novembre 1943 au moins 850 000 Juifs.

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2015 ET AVANT

« Déportés de Malines  à Auschwitz. Des témoins racontent... »

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Le documentaire Déportés de Malines  à Auschwitz. Des témoins racontent... de Sarah Timperman et Stéphanie Perrin est le troisième volume de la collection « Paroles d'archives » réalisée par l'ASBL Mémoire d'Auschwitz à partir de témoignages audiovisuels rassemblés par la Fondation Auschwitz.
Ce documentaire raconte la déportation depuis Malines vers Auschwitz-Birkenau de six rescapés. Ils évoquent les conditions dans lesquelles leur transport a été acheminé à destination et leur arrivée au camp de Birkenau où ils subissent dès la descente du train la sélection. Séparés de leurs proches, ils font partie de la toute petite minorité jugée apte au travail et intègrent le camp où, dépossédés de leur identité et profondément humiliés, ils deviennent des numéros. Commence alors pour eux la période dite de « quarantaine » durant laquelle tout est fait pour les briser moralement et physiquement.
Ces six témoins racontent leur diverses expériences : David Mandelbaum, parti avec l'un des premiers convois, fait le trajet dans un train de voyageurs ; Félix Lipszyc est un témoin indirect de l'attaque du XXe convoi dont il fait partie ; Jacques Raffeld est désigné responsable de son wagon ; Sarah Goldberg et Paul Halter, partis respectivement avec le XXIe et le XXIIe convoi, sont deux résistants ; et enfin Marie Pinhas, alors âgée de 14 ans, est déportée avec ses parents par le dernier convoi de Malines vers Auschwitz-Birkenau.


« 1942-1944. La caserne Dossin à Malines. Des témoins racontent... »

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Le documentaire 1942-1944. La caserne Dossin à Malines. Des témoins racontent... de Sarah Timperman et Stéphanie Perrin est le deuxième volume de la collection « Paroles d'archives » réalisée par la Mémoire d'Auschwitz ASBL à partir de témoignages audiovisuels rassemblés par la Fondation Auschwitz.
La caserne Dossin à Malines, souvent considérée comme l'antichambre de la mort, est le point de départ du processus de déportation et d'extermination des Juifs vivant en Belgique. Sept témoins racontent leurs diverses expériences de la caserne Dossin : Natan Ramet et Félix Gutmacher, déportés dès les premières semaines d'existence du camp ; Léon Leit et Dounia Sadowski qui y séjournent plusieurs mois dans l'attente d'être fixés sur leur sort ; Régine Krochmal, arrêtée comme résistante juive ; Bénita Hirschfeld et Hélène Rajzner qui font partie du personnel juif de la caserne. Chacun de ces témoins nous livre son témoignage unique et subjectif, mais tous ensemble relatent en même temps une épreuve commune.


« La mémoire juive du quartier Marolles-Midi »

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Le film 1930-1942. Mémoire juive du quartier Marolles-Midi, Bruxelles de Marta Marín-Dòmine est un documentaire élaboré à partir d’entretiens réalisés dès les années 1980 par la Fondation Auschwitz avec des survivants des camps nazis.
Six Marolliens d’adoption, dont les familles avaient quitté leur Pologne natale en raison de l’antisémitisme qui y régnait, Joseph Berman, David Blum, Hélène Gangarska, le Baron Maurice Goldstein, Henri Kichka et Maurice Pioro, commentent leur parcours.
Nous les suivons dans leur intégration du quartier du point de vue du travail, des distractions et de l’engagement politique. Décrivant les réalités qu’ils traversent, ils racontent la période fatidique qui va de l’application des premières ordonnances antijuives en Belgique aux rafles qui, à partir de 1942, aboutissent, via la Caserne Dossin à Malines, à leur déportation à Auschwitz où la majorité des Juifs de Belgique furent assassinés.

 

 

welcome to paradise« Welcome to Paradise »

Le film Welcome to Paradise de Manuel Poutte suit le parcours de deux jeunes Somaliens qui ont séjourné durant plus de quinze ans dans un camp de réfugiés au nord-ouest du Kenya et qui, du jour au lendemain, sont réinstallés aux États-Unis.



auf wiedersehen« Auf Wiedersehen. 'Til We Meet Again »

Documentaire inédit en Belgique Auf Wiedersehen. 'Til We Meet Again de Linda G. Mills
La projection du film a été suivie d’un débat en français et en néerlandais en présence de Linda G. Mills (réalisatrice et productrice) et Peter Goodrich (scénariste et producteur). Avec Philippe Mesnard (Mémoire d'Auschwitz ASBL), Joël Kotek (CCLJ) et Frédéric Crahay (Mémoire d'Auschwitz ASBL).

Présentation (PDF)