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Depuis plus de trente ans, la Fondation Auschwitz / Mémoire d’Auschwitz ASBL organise chaque année un voyage d’études à Auschwitz et Birkenau. C’est là que la majorité des Juifs de Belgique ont été déportés. Les Juifs aptes au travail étaient enfermés dans le camp de concentration et les autres tués dans le centre d’extermination.

Sans vouloir minimiser le rôle d’Auschwitz – aussi bien pour l’histoire de la destruction qui a frappé la communauté juive en Belgique, que pour l’importance d’Auschwitz dans son ensemble –, il est également important d’analyser la Shoah en d’autres lieux à l’Est. Rassemblant les déportés de l’Europe de l’Ouest, mais également de nombreux autres pays, Auschwitz s’est développé en tant qu’archétype de la destruction des Juifs en Europe. Il est vrai que lorsqu’Auschwitz devient entièrement opérationnel, la plus grande partie de l’« Aktion Reinhardt » (l’annihilation des Juifs du Gouvernement général) était déjà accomplie.

 

treblinka monument

Monument de 1964 en mémoire des victimes de Treblinka

Après la première phase de la destruction des Juifs, c’est-à-dire après les actions meurtrières menées par les Einsatzgruppen (la « Shoah par balles », dans les Pays baltes, en Biélorussie, en Ukraine et en Russie), qui furent psychologiquement trop « éprouvantes » pour les meurtriers, une nouvelle méthode devait être trouvée pour les quelque 2 284 000 Juifs résidant dans le Gouvernement général et les 400 000 Juifs habitant dans la région de Białystok.

 

La destruction des Juifs de Litzmannstadt (le nom germanisé de Łódź) sera mise en œuvre dans le centre d’extermination de Chełmno à partir de la fin 1941. Ce centre se trouvait non pas dans le Gouvernement général, mais dans le « Grand Reich » même, situé dans la partie de la Pologne annexée durant l’Entre-deux-guerres sous le nom de Gau Wartheland.

Afin de permettre le fonctionnement de l’« Aktion Reinhardt », trois centres d’extermination (Bełżec, Sobibór et Treblinka) ont été construits ; ceux-ci étaient totalement différents de l’image que nous avons d’Auschwitz en ce qui concerne leur structure. À partir de début 1942 et jusque fin 1943, environ 1 650 000 Juifs ont été déportés des ghettos et exterminés dès leur arrivée.

 

chelmno chateau eglise

Chełmno, fouilles des ruines du Schlosslager (« camp du château ») où, durant la première période, l’extermination se faisait dans des camions à gaz.

Avant de nous rendre dans le centre d’extermination, nous marquons un arrêt sur le lieu où la population juive a entamé son dernier voyage.

 

La visite de l’ancien centre d’extermination est abordée de façon pédagogique à l’aide de cartes, d’images et de photos.

Ce voyage d’études a pour but de retracer l’histoire de la Shoah en Pologne. Une séance de formation obligatoire est organisée afin d’initier le futur participant à la structure complexe et à l’histoire représentative de la Shoah en Pologne. La matière présentée durant cette séance est indispensable pour une compréhension totale de ce pan de l’histoire de la Shoah. Celle-ci permettra à l’accompagnateur de replacer, durant le voyage, ces lieux méconnus dans un ensemble cohérent.

 



treblinka rampe

Treblinka, monument symbolisant la voie ferrée qui menait au quai de débarquement du centre d'extermination.

Ce voyage d’études se déroulera selon un parcours chronologique et logique ; nous visitons à chaque étape la ville concernée et l’ancien ghetto qui s’y trouvait (Varsovie, Łódź, Lublin). Il est important de présenter la vie, la tradition et la culture juive d’avant la Seconde Guerre mondiale.

 

Un carnet pédagogique est donné à chaque participant au voyage d’études. Celui-ci comporte une présentation de l’ensemble, enrichie par de nombreuses cartes, ainsi qu’une bibliographie proposant une liste d’ouvrages de référence.

Le voyage d'études 2024 « Sur les traces de la Shoah en Pologne » aura lieu du 15 au 22 juillet.

Plus d'informations et formulaire d'inscription dans la colonne de droite.

Prix : 750,00 € par personne (900,00 € en chambre individuelle).