Le colloque « Psychanalyse et génocides » a été coorganisé par la Fondation Auschwitz et les titulaires du cours « Psychanalyses et institutions culturelles » de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université Libre de Bruxelles, les Professeurs Willy Szafran et Adolphe Nysenholc, à Bruxelles, le 13 mai 2001.

L'objectif de la rencontre fut de tenter de cerner la question des traumatismes psychiques consécutifs aux situations extrêmes vécues en période de guerre et notamment en rapport aux génocides. Les interventions font référence à des expériences fondamentales de cet ordre, à des chocs traumatiques éprouvés pourrait-on dire autant en la chair qu'en l'âme de victimes survivantes des atrocités génocidaires du siècle. En effet, face à la disparition des siens dans de telles circonstances, comment parvenir à se (re)constituer une personnalité entière, autonome, fonctionnelle, non handicapée par une expérience largement informulable alors même que parfois les génocides ou les crimes « massifs » perpétrés ne sont pas reconnus par leurs auteurs, notamment lorsqu’il s’agit d’États.

« Psychanalyse et génocides », Bulletin trimestriel de la Fondation Auschwitz, n° 73FR, octobre-décembre 2001.

PDF du n° 73FR

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