Fondation Auschwitz - Textes inédits
Textes inédits
Derniers textes parus :







  • Audrey Bardizbanian, Lieux et non-lieux de mémoire : l’effacement des traces dans The Lost: A Search for Six of Six Million de Daniel Mendelsohn (PDF)

    Le présent article se propose d’aborder la question des lieux et non-lieux de mémoire, dans The Lost: A Search for Six of Six Million de Daniel Mendelsohn. Cette étude s’attache plus particulièrement à analyser, à travers le texte et la photographie, l’expérience post-mémorielle du « retour » sur les lieux ancestraux et les sites de massacre, tout en mettant en lumière la confrontation de l’auteur-narrateur avec la lacune et l’effacement des traces. L’œuvre pose donc la question de savoir comment témoigner de l’événement lorsqu’il ne subsiste plus aucune trace du lieu, mais interroge également la façon dont l’écriture se fait, en dernière instance, travail de mémoire et de deuil.

 

  • André Bénit, Mémoire féminine de la Shoah en Belgique. Un douloureux héritage à assumer : récits autobiofictionnels et compositions photographiques de Lydia Flem (PDF)

    André Bénit est belge, professeur à l’Université Autonome de Madrid et son terrain de recherche actuel porte sur la mémoire féminine de la Shoah en Belgique francophone, ce qui lui a permis de publier plusieurs articles historico-littéraires, notamment sur Françoise Lalande et Nathalie Skowronek.
    La présente étude porte sur Lydia Flem (dont la trilogie familiale vient d’être republiée en un volume). Lydia Flem est écrivaine, psychanalyste et photographe et est membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
    Son père de nationalité russe, Boris Flem (1923-2001), naquit à Saint-Pétersbourg dans une famille d'intellectuels. Sa mère, Edith Esser (1921-2003), naquit à Cologne dans une famille de commerçants et d'antiquaires. À l'arrivée d'Hitler au pouvoir, ils émigrèrent en France, vécurent quelques mois à Strasbourg avant de s'installer à Tours. De 1943 à 1944, sa mère participa à la Résistance (sous le nom de Jacqueline Monnier) avant d'être arrêtée à Grenoble, puis déportée de Lyon à Auschwitz, par le convoi no 78, le 11 août 1944.

 

  • Frida Bertolini, Mémoire et authenticité : le méta-témoin et le récit de la Shoah (PDF)

    Si la Première Guerre mondiale a donné lieu au témoignage de masse, la Shoah a produit un corpus de narrations pour lequel il n’existe pas de bibliographie exhaustive. Les textes de faux témoins discutés dans ce travail s’inscrivent dans le contexte de l’histoire du témoignage et, en particulier, dans l’évolution de la mémoire de la Shoah. Les faux survivants sont des témoins d’un traumatisme qui a pénétré dans le discours social après que le procès Eichmann ait inauguré l’ère du témoin assurant aux victimes un rôle de premier plan sur l’arène publique. L’origine et la circulation de ces textes sont sans doute liées à l’émergence d’une nouvelle attitude à l’égard de la Shoah et à la demande, soulevée par plusieurs parties, d’identification avec les victimes des camps. La disparition, après la découverte d’une vérité différente de celle que les faux témoins racontent est, en revanche, déterminée par la pression du négationnisme qui, encore aujourd’hui, empêche aux spécialistes de la Shoah d’évaluer l’efficacité d’un témoignage simulé par identification à la tragédie juive, reposant, au contraire, les vieilles questions de l’authenticité.

 

  • Gweltaz Caouissin, La Gegenrasse juive (PDF)

    D’abord vu comme un simple étranger à la civilisation européenne, puis comme un véritable ennemi, le Juif est finalement perçu par les nationaux-socialistes, dont l’idéologue officiel Alfred Rosenberg, comme une Gegenrasse (antirace). Cette vision du monde dépeint un rapport ambigu entre les antisémites et les Juifs, qui diffère du racisme traditionnel, puisqu’il oppose plus qu’il ne soumet l’un à l’autre. De cette opposition naquit une persécution qui aboutit à ce que les nationaux-socialistes appelaient « la solution finale de la question juive ».

 

  • Panagiotis Gerakakis, MAUS – La transmission de la lacune (PDF)
    L’expérience extrême des camps est le plus souvent considérée comme une expérience indicible. Art Spiegelman, à travers MAUS, a cependant tenté une nouvelle approche, originale et innovatrice, visant à dépasser, jusqu’à un certain point, les problèmes de narration et de transmission rencontrés dans la transmission de tels témoignages. Le médium choisi – la bande dessinée – et l’utilisation particulière que Spiegelman en a fait, par l’utilisation de la forme animale et par le caractère autoréflexif de l’œuvre, constituent les deux éléments importants de MAUS étudiés et développés dans cet article.
     
    L’expérience extrême des camps est le plus souvent considérée comme une expérience indicible. Art Spiegelman, à travers MAUS, a cependant tenté une nouvelle approche, originale et innovatrice, visant à dépasser, jusqu’à un certain point, les problèmes de narration et de transmission rencontrés dans la transmission de tels témoignages. Le médium choisi – la bande dessinée – et l’utilisation particulière que Spiegelman en a fait, par l’utilisation de la forme animale et par le caractère autoréflexif de l’œuvre, constituent les deux éléments importants de MAUS étudiés et développés dans cet article.

 


  • Plus d'un demi-siècle après les faits, les films, vidéos et fictions français restent le plus souvent muets sur le camp de concentration de Drancy (Paris), d’où plus de 75 000 Juifs ont été déportés vers les camps de la mort entre 1942 et 1944. Cela est d'autant plus étonnant que l'historien Henry Rousso et le journaliste français Éric Conan avaient publié, en 1994, Vichy, un passé qui ne passe pas, dans lequel ils proposaient un réajustement de ce qu'ils considéraient comme un excès de mémoire et de commémoration de la Shoah en France. Cet excès avait conduit, selon eux, à une « impasse » et à une « sacralisation » empêchant un examen factuel du passé. Mettant à jour le précédent travail de Rousso, Le Syndrome de Vichy, qui avait fait date en 1988, ils ont soutenu que, si la période la plus récente contrastait singulièrement avec la répression de la mémoire de Vichy durant les années gaullistes, elle représentait un constat tout aussi inquiétant de la psyché nationale française. Reprenant le débat sur l’histoire et la mémoire en relation à la fiction narrative et au film, je soutiens pour ma part que les écrivains et les cinéastes français devraient continuer à chercher la « vérité narrative » sur le camp d'internement de Drancy. En effet, c’est à partir de ce lieu que la plupart des Juifs déportés de France – vers Auschwitz et d'autres camps de la mort – furent confrontés à leur fatale destinée. D'innombrables histoires restent à raconter. Celles-ci pourraient apporter une contribution significative à la compréhension de la période de Vichy, qui donnerait leur vraie place à la complexité des choix moraux tant des victimes que des bourreaux et déboucherait sur une investigation continue des années noires de l'Occupation allemande.

 

  • Melanie Hembera, Das jüdische Zwangsarbeitslager Pustków. Taten und Täter im Spiegelbild von NS-Ermittlungsakten (PDF)

    Le camp de travail forcé pour Juifs de Pustkow était installé sur le Truppenübungsplatz (camp d'entraînement) Debica de la Waffen-SS. Entre sa création à l'automne 1940 et son évacuation en juillet 1944, il a eu une des plus longues existences parmi les camps du Gouvernement général. Cet article, basé sur des dossiers d'enquête, montre que les auteurs de crimes dans le camp étaient nombreux et variés. Non seulement les gardiens commirent des crimes sur les détenus, mais aussi les travailleurs des entreprises allemandes présentes sur les chantiers du camp. Certains prisonniers juifs ayant des fonctions au sein du camp maltraitèrent également leurs codétenus. L’article poursuit en montrant, par le biais d'une étude biographique, l’exemple individuel d’un auteur de crimes qui avait un large spectre d'action. Elle montre qu’il a agi en fonction de sa liberté de jugement et que divers motifs ont pu déterminer ses actes.

 

  • Peter Kalmbach, Wehrmachtjustiz und « totaler Krieg » (PDF)

    Cet essai décrit la justice militaire nazie comme un instrument de la « guerre totale ». Dès 1939, les tribunaux militaires font partie du système d'oppression politique dans les pays occupés où ils prononcent souvent des peines de mort. Les Tribunaux militaires de la Wehrmacht ont collaboré étroitement avec le ministère de la Justice. Tout à la fin de la guerre, les tribunaux militaires ont agi de façon de plus en plus radicale, mais ont perdu une partie de leurs privilèges spéciaux, transmis aux tribunaux civils.

 


  • Unis dans un combat idéologique contre l’antisémitisme, les écrivains dreyfusards ont donné, dans les œuvres de fiction inspirées par l’affaire Dreyfus, une postérité et une expression littéraire à leur discours polémique. Modulant cette réappropriation littéraire au gré des époques et des modes de représentation, le thème de l’antisémitisme dans ces œuvres passe de l’urgence polémique à la réflexion.

  • Anne Lambert, Enquête auprès des enseignant(e)s de l’Enseignement secondaire de la Fédération Wallonie Bruxelles concernant leur formation sur le national-socialisme, l’univers concentrationnaire, la Shoah et leur enseignement (PDF)

    Plus de 20 ans après deux enquêtes réalisées par la Fondation Auschwitz, l'ASBL Mémoire d'Auschwitz a lancé une nouvelle enquête au premier semestre 2023 auprès des enseignants du secondaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) concernant leur formation et les outils pédagogiques utilisés pour l'enseignement du national-socialisme, de l’univers concentrationnaire et de la Shoah. L'intérêt de cette enquête réside dans sa capacité à fournir des informations précieuses sur l'état actuel de l'enseignement de cette période critique de l'histoire. Les résultats pourront éclairer les professionnels sur les forces et les besoins des enseignants. Cela pourrait conduire à des améliorations dans leur formation, dans le développement de ressources pédagogiques adaptées et dans l'élaboration de stratégies d'enseignement plus efficaces et sensibles aux réalités historiques de cette période.


  • François Lecoutre, Hans Kelsen et Eric Voegelin : une disputatio du XXe siècle (PDF)

    La controverse entre Hans Kelsen (1881-1973) et Eric Voegelin (1901-1985) en théorie du droit et en théorie politique commence dans les années 1920 à Vienne. Voegelin s'est opposé à la théorie du droit de Kelsen durant l’entre-deux-guerres. Après leurs exils aux États-Unis, leur confrontation s’est déplacée en théorie politique, en particulier au sujet de l'interprétation des totalitarismes. L’étude de cette controverse entend éclairer la théorie de l’un par celle de l’autre à travers le cadre d’interprétation Lumières/Romantisme.


  • Sébastien Ledoux (Université Paris 1), Dans l’entretemps de l’invention du « devoir de mémoire » (PDF)

    Il est régulièrement affirmé dans le champ scientifique que l’invention du devoir de mémoire remonte à la fin de la Seconde Guerre mondiale, exprimant pour les témoins rescapés la volonté de transmettre l’expérience génocidaire. La référence à Primo Levi, désigné comme l’auteur du terme, est régulièrement invoquée, confirmant ce cadre historique. Pour autant, à l’appui d’un examen approfondi de différentes sources réalisé sur plusieurs années dans le cadre d’une recherche doctorale, on constate que le néologisme devoir de mémoire est apparu ailleurs pour se référer à autre chose. Une telle recherche consacrée à l’analyse historique du terme a ainsi entrainé pendant l’enquête la mise à jour d’espacements en démêlant l’opération historique établissant son invention, de la mémoire discursive du terme.

 



  • La complexité des relations sociales et des structures internes entre les détenus et les groupes de prisonniers dans les camps de concentration était déterminée de manière décisive par la stratification externe de la société des détenus. À l’aide de ce perfide instrument de répression – formé par le système de catégorisation ainsi que par la délégation du pouvoir aux détenus chargés de fonctions – se constitua une structure sociale rigide d’une inégalité extrême. Le but de cette étude est de représenter dans toute son ampleur l’« organisation de la terreur » (Wolfgang Sofsky) spécifique des camps nationaux-socialistes en tant qu’institution totale de pouvoir absolu, en s’appuyant sur le cas de Buchenwald. Un autre objectif est la reconstitution des processus de comportements et d’interactions – illustrés par les conflits entre les « Rouges » et les « Verts » visant la position de leader au sein de la société des détenus, la naissance de règles et de leurs sanctions correspondantes si elles venaient à être enfreintes, ainsi que les modèles de solidarité mis en place.

 

 

 

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    Primo Levi est universellement connu pour Si c’est un homme (1947), où il raconte son expérience dans le camp d’Auschwitz. Quarante ans après, en 1986, il publie Les naufragés et les rescapés, où il se pose de nouvelles questions concernant le camp, contre les risques de simplification et d’oubli. Ce livre est lié au concept de zone grise, un terme que Levi lui-même a forgé et qui est entré dans l’usage commun sociopolitique. En cherchant à reconstruire le parcours qui a conduit Levi au développement de ce concept, on trouve une généalogie très intéressante, qui vaut la peine d’être explorée.

 

  • Benno Nietzel, Verfolgung, Überleben und Wiedergutmachung. Jüdische Unternehmer aus Frankfurt am Main von den 1920er Jahren bis zur Nachkriegszeit (PDF)

    Cette étude traite de l’une des plus grandes communautés historiques en Allemagne (avec Berlin, Hambourg, Breslau et Munich) puisque Francfort comptait quelque 30 000 juifs en 1933. Reposant sur de nombreuses sources de première main et sur des témoignages, l’article met en lumière la manière dont les Juifs furent progressivement éliminés de l’activité économique de la ville jusqu’à en être complètement exclu. La situation des survivants et des ayants droit après-guerre (restitutions et réparations) est également abordée.

 

  • Adolphe Nysenholc, Justes (PDF)

    Dans cet article, il ne sera pas question du Dernier des Justes d’André Schwarz-Bart, ni des Justes de Camus. Mais de la question du Gentil bienfaiteur, déjà défini par le Talmud, et repris d’une manière plus spécifique par Yad Vashem, qui attribue le titre de Juste parmi les nations à un non-juif qui a sauvé la vie d’un Juif dans le cadre de la Shoah. Le risque encouru était réel, plusieurs Justes ayant été arrêtés et déportés. Nous observerons quelles traces les sauveurs ont laissées dans les écrits des enfants cachés.

 


  • Paul Celan (1920-70), Juif roumain de langue allemande, connu comme le poète de la Shoah, a vécu toute sa vie en exil. Privé par les nazis de sa patrie et de sa langue, il cherche à les reconstruire  dans la poésie, faisant de ses poèmes un nouvel espace linguistique et un lieu de mémoire. La série Eingedunkelt témoigne avec force du désespoir de l'apatride et de sa foi dans l'écriture comme impératif de mémoire.

 

  • Ilaria Renzi, Le dinamiche di gruppo nei campi di concentramento nazisti: il Molise (PDF) [La dynamique de groupe dans les camps de concentration nazis : Molise]

    En 1939, une liste de municipalités du centre et du sud de l’Italie sans grande importance stratégique a été établie. Ces municipalités étaient suffisamment éloignées des zones de guerre et ont été adaptées pour l’internement de prisonniers de guerre italiens et étrangers (considérés comme « inférieurs »). L’une de ces municipalités était la province de Campobasso (qui est aujourd’hui la ville la plus importante de la région de Molise, mais qui à l’époque faisait partie de la région des Abruzzes). Six agglomérations de la province de Campobasso ont été choisies : Agnone, Bojano, Bonefro (qui n’a finalement jamais été active), Casacalenda, Isernia et Vinchiaturo. Entre 1940 et 1943, 292 Juifs ont été enfermés dans des bâtiments, des anciens couvents, des maisons privées réquisitionnés pour être transformés en camps de concentration.
    Les prisonniers étaient soumis à une surveillance très stricte de la police et à des règles administratives contraignantes : ils ne pouvaient pas quitter le centre-ville, discuter politique, ils devaient respecter strictement les heures d’entrée et de sortie, se comporter de manière correcte et ne pas éveiller les suspicions, et leur courrier était sujet à une censure vigilante. Ils devaient acheter leur nourriture à des personnes extérieures au camp.
    La direction du camp était confiée à des délégués à la sécurité publique, supervisés par des policiers chargés de surveiller et d’accompagner les prisonniers lors de leurs déplacements autorisés dans le périmètre délimité.
    Dans les camps pour femmes, le directeur était accompagné d’une femme directrice, généralement résidante de la région qui n’était pas employée par le gouvernement, mais qui prenait part activement à l’organisation du parti fasciste. Elle était chargée de la surveillance directe des prisonnières et responsable de leur respect des exigences et des interdictions.
    L’un des objectifs de ce système d’agents de surveillance était d’éviter les familiarités excessives et les liens de solidarité entre les prisonniers et les habitants de la région. Pour ne pas réveiller les consciences, il était nécessaire que ce genre de relations soient empêchées ou, quand il le fallait, interrompues en envoyant le prisonnier dans un autre camp.
    Malgré ces réglementations, les habitants de la région étaient réceptifs aux prisonniers et les aidaient dès qu’ils le pouvaient.
    L’article rapporte la preuve de la présence de prisonniers juifs dans des camps de concentration Nazis à Molise après l’armistice du 8 septembre 1943.


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    Si l’on veut tenter de déduire une conclusion de cette brève analyse des marqueurs linguistiques, il faut admettre que seule une image rudimentaire a pu être présentée au moyen de ce passage et que de nombreuses autres interprétations sont imaginables. Mais il convenait tout de même de prouver que l’analyse des marqueurs linguistiques pouvait nous permettre de prendre connaissance des motivations qui ont poussé les diaristes à écrire et que le seul contenu des textes ne pouvait nous permettre de démontrer. Le recours à des métaphores représente une possibilité de mettre en mots ce qui était presque indicible et ainsi de les assimiler soi-même, mais aussi de les fixer pour une génération future, principal souhait auquel on reconnaît les documents et témoignages. Ensuite, le recours aux métaphores peut aussi être conçu comme une stratégie linguistique pour se distinguer des autres, comme le montre l’exemple de Renata Laqueur. Il est évident que le soin apporté à ces distinctions n’est pas valable uniquement pour l'environnement du camp, mais s’applique aussi directement aux compagnons d'infortune, de même qu'il sert à l’auto-préservation des diaristes – écrire pour survivre. Par conséquent, l’analyse de l’usage linguistique permet d'ouvrir un œil éclairé sur les structures hiérarchiques du camp vues par les détenus. C’est pourquoi cette étude présentée de façon méthodique s’entend comme un plaidoyer pour une meilleure prise en considération des textes des journaux intimes dans leur constitution linguistique, étant donné que ces déclarations nuancées permettent non seulement la description de la structure du « quotidien des camps », mais aussi l’exposé individuel de l’expérience concentrationnaire d’un point de vue spatio-temporel immédiat.

 

 


  • Born in Lublin in 1917, Peter Sedgman (born as Perez Szechtman) has had a very eventful life. In his teens he had an interlude in Palestine and with disastrous timing, he returned to Poland just prior to Germany’s invasion. Conscripted into the Polish army, he spent 18 months as a prisoner-of-war in Germany. He later had six months in hiding with his only surviving brother, who then tragically lost the will to live, and was killed. After an audacious escape from a German labour camp, Peter finally joined a group of Polish partisans. After the war, he married Stella Kohen and together they had a long sojourn in Italy before going to Australia with their three-year-old daughter, Christine. Life in Australia provided further challenges for the family of three, but despite these difficulties, Peter was able to rebuild his life. He passed away in Sydney in 2016
    Peter Sedgman saw Aktion Erntefest from the inside. He gives us also a testimony of his forced participation as an Arbeitsjude in Aktion 1005.

 

 

 

 

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