Fondation Auschwitz - Sommaire et résumés du n° 128
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Éditorial : Rwanda 1994 : Chronique d’un génocide en direct (Frédéric Crahay)


Chroniques
  • Cinéma : The Captain, L’Usurpateur (Robert Schwentke). Le reflet de l’Allemagne dans le miroir nazi (Gorik de Henau)
    Dans son film burlesque consacré au criminel de guerre Willi Herold, Robert Schwentke raconte une histoire controversée. Il confronte les Allemands, d’une façon particulièrement douloureuse, à une page noire de leur histoire.

  • Cinéma : Risttuules, Crosswind : La Croisée des vents (Martti Helde). Prisonniers du tourbillon de l’histoire (Brecht Capiau)
    En 2017, l’Adviesraad Internationale Vraagstukken (Conseil néerlandais consultatif pour les questions internationales) arrive à la conclusion – dans son rapport intitulé « L’avenir de l’OTAN et de la sécurité de l’Europe » – que l’OTAN doit revoir de toute urgence la défense de l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie dans un contexte d’aggravation des tensions avec la Russie. Avec Donald Trump à la présidence des États-Unis, certains diplomates des pays membres de l’Est doutent en effet de l’engagement militaire des Américains. Pour eux, le retour à une occupation de leur région par les Russes est inconcevable. Dans les États baltes, à l’heure actuelle, le souvenir des cinquante ans de régime soviétique reste toujours dominé par l’amertume. Mais petit à petit, ils parviennent à se libérer des chaînes du passé et à ausculter leurs traumatismes nationaux de façon constructive. Le cinéma est un des meilleurs remèdes. Depuis 2010, un nombre croissant de films produits dans les pays baltes s’intéressent à leur passé commun avec la Russie. Un des exemples le plus réussi et le plus marquant est probablement Risttuules, du réalisateur estonien Martti Helde.

  • BD : Kivu : Une excursion graphique vers le cœur sombre de l’Afrique (Brecht Capiau)
    « Mon nom est Denis Mukwege. Je fais partie d’un des pays les plus riches de la planète et pourtant, le peuple de mon pays fait partie des plus pauvres du monde. » Ces mots sont ceux du gynécologue congolais Prix Nobel de la paix lors de son discours prononcé à Oslo le vendredi 5 octobre 2018.

  • Divers : L’Atelier Marcel Hastir (Karin von Steinburg)
    Le 19 avril, l’ASBL Mémoire d’Auschwitz, l’Institut polonais de Bruxelles et l’ASBL Atelier Marcel Hastir se sont associés pour commémorer le 75e anniversaire de deux grands actes de résistance, le soulèvement du ghetto de Varsovie et l’attaque du XXe convoi de déportation de Malines vers Auschwitz.

  • Colloque : Aktion Reinhardt et Aktion Erntefest (Frédéric Crahay)
    Les 3 et 4 novembre 2018, l’ASBL Mémoire d’Auschwitz et la Fondation Auschwitz ont organisé à l’Enabel Conference Center à Bruxelles un colloque international portant sur l’Aktion Reinhardt et l’Aktion Erntefest.



Portfolio : La Risiera di San Sabba à Trieste. Un lieu de mémoire national italien (Frédéric Crahay)


L’entretien : August Hirt et son projet de collection de crânes de commissaires judéo-bolchéviques. Entretien avec Raphael Toledano (propos recueillis par Yannik van Praag)
Raphael Toledano conduit depuis quinze ans des recherches sur les dérives et crimes commis au nom de la médecine et de la science sous le national-socialisme. Dans cet article, il retrace plus spécifiquement les crimes commis par August Hirt.


Dossier : Kwibuka [Souviens-toi]. 25 ans après, comment se souvenir du génocide des Tutsis au Rwanda ?
Avril 1994. Des images de corps mutilés sont projetées sur les écrans européens, elles proviennent du Rwanda. 25 ans après, nous nous souvenons.
  • Présentation :
    • Rappel historique des faits essentiels (Frédéric Crahay)
    • Contenu et élaboration du dossier (Mélanie Moreas)

  • Souvenirs lancinants du Rwanda (Colette Braeckman)
    Grand reporter pour la presse écrite, Colette Braeckman couvre notamment l’Afrique centrale pour le journal Le Soir. Auteure de plusieurs livres, elle nous livre un récit où elle aborde Kigali, en 1993 ; en 1994, sa rencontre avec Jean Gol, avec des journalistes sur le terrain, avec le président Habyarimana. Elle nous narre la progression des troupes de Kagame jusqu’aux abords de Kigali.

  • Mémoires du Front patriotique rwandais. Confidences d’Eulade Bwitare (Mélanie Moreas)
    Compte rendu avec un membre et combattant du FPR à l’époque du génocide. Cet entretien nous apprend de quelle façon il a vécu cette période et celle de l’exil.

  • Regards croisés au féminin. Parcours de trois rescapées (Mélanie Moreas en collaboration avec Claire Ruyuki, Providence Rwayitare et Béatrice Van Hoof)
    Cet essai porte sur la rencontre de trois rescapées du génocide des Tutsis qui évoquent leur parcours. Comment un processus de reconstruction peut-il se mettre en place et aboutir à des finalités positives ? Quels sont les combats au quotidien de ces trois rescapées ?

  • Le génocide des Tutsis du Rwanda, un crime avéré dont certains continuent à banaliser ou à nier l’évidence (Déogratias Mazina)
    Selon Déogratias Mazina, président d’Ibuka Mémoire et Justice (Belgique) de mars 2016 à octobre 2018, en Belgique comme au Rwanda, il existe peu de personnes qui affirment ouvertement que le génocide des Tutsis n’a pas eu lieu. Sa négation prend des formes plus tortueuses, comme de soutenir qu’il n’y a pas eu planification.

  • « Il a tué par ordre » : Témoignages et jugement dans le premier procès devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (1995-1998) (Ornella Rovetta)
    Le procès de Jean-Paul Akayesu devant le TPIR fut historique. Pour la première fois, un tribunal international, créé spécialement pour juger les responsables du génocide perpétré contre les Tutsis au Rwanda en 1994, allait se prononcer sur la base de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Cet article met en lumière le rôle des témoignages dans le procès de l’ex-bourgmestre de la commune de Taba.

  • Mutations de l’espace journalistique rwandais : les multiples facettes d’un système médiatique « post-genocide » (Marie-Soleil Frère)
    Marie-Soleil Frère propose une réflexion sur les paradoxes qui marquent le paysage médiatique rwandais.

  • Post-face (Mélanie Moreas)


Varia
  • La jeune fille à la robe rouge (Geneviève Gilson)
    Dina Verny fut notamment la muse du sculpteur Aristide Maillol et fondatrice du musée. Elle a joué le rôle de passeuse pour des militants antifascistes fuyant vers l’Espagne par un chemin de contrebandiers à travers les Pyrénées orientales. Sa robe rouge servit de signe de reconnaissance.

  • L’affaire de Tiszaeszlár. Un procès de meurtre rituel suscité dans la Hongrie de François-Joseph (Thomas Gergely)
    Cette affaire fait référence aux événements de dimension nationale en Hongrie à la fin du XIXe siècle, une accusation de meurtre rituel à l’encontre des Juifs qui se révéla être une allégation antijuive. En 1882-1883, des Juifs sont accusés à tort et jugés au motif de crime rituel sur un enfant à Tiszaeszlár en Autriche-Hongrie, le procès entraîne alors le pays dans une violente agitation antisémite.


Site mémoriel
  • Le musée Polin de Varsovie et l’ire des puissants (Martin Sander)
    En 2016, le musée de l’histoire des Juifs polonais a remporté le prix du musée européen de l’année. La récente exposition « Estranged March 1968 and its Aftermath » inaugurée début mars 2018 a déclenché les hostilités des nationaux-conservateurs.

  • “La Sábana”, “The Sheet” (2016-2017): A remembrance of the detained disappeared in Chile in 1976 (Pedro Milos)
    Entre 1973 et 1976, le Vicariat de la Solidarité, une association de défense des droits de l’homme, a constitué des dossiers de personnes « disparues » pendant la dictature militaire au Chili. À cette époque pré-informatique, le plus d'informations possible étaient résumées dans des tableaux sur de grands morceaux de papier assemblés, appelés « sábanas » ou « feuilles ». En 2016-2017, l'artiste Nicolás Franco a réalisé une interprétation artistique d'une telle sábana qu'il a fusionnée avec des photos de ses archives familiales personnelles.


Librairie


Laboratoire mémoriel
  • « Rwanda 94 ». Absent de nos écoles ? Pas si sûr ! (Thierry De Win)
    Genèse des spectacles Amahamo ? et C’est elle qui racontera notre histoire que Thierry De Win a montés avec ses élèves de rhétorique. Ces deux projets commémorent le génocide des Tutsis au Rwanda.


À lire / à voir / à suivre

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