Fondation Auschwitz - Sommaire et résumés du n° 136
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Quelques-unes de nos activités

Nouvelles vidéos

Éditorial : Il y a 80 ans : 1943, le vent commence à tourner (Frédéric Crahay, Directeur de la rédaction)


Chroniques
  • Film d'animation Dire les traumas de la deuxième génération : le film d’animation Les secrets de mon père (Agnès Graceffa)
    Comment grandir avec un père rescapé des camps ? C’est la douloureuse question qu’illustre avec finesse le dessin animé très touchant, Les Secrets de mon père, sorti en salle en septembre 2022, et dont le scénario s’inspire très librement du roman graphique de Michel Kichka Deuxième génération. Ce que je n’ai pas dit à mon père (Dargaud, 2012), fils du survivant des camps Henri Kichka.

  • Film Onoda : 10 000 nuits dans la jungle. Une étude cinématographique de l’irréductibilité (Brecht Capiau)
    Le 11 mars 1974, l’île de Lubang (Philippines) est le théâtre d’un événement pour le moins singulier : Hiroo Onoda, un officier des renseignements japonais, se rend aux autorités après vingt-neuf ans de « résistance ».

  • Documentaire De Vienne via Bruxelles à Chambon-sur-Lignon (Daniel Weyssow)
    La commune de Chambon-sur-Lignon, située dans le département de Haute-Loire, dans le Massif central, s’est distinguée durant la Seconde Guerre mondiale pour avoir caché des personnes ayant décidé d’échapper au Service du Travail Obligatoire (STO), mais aussi de nombreux (enfants) juifs. Yad Vashem a ainsi honoré individuellement par une médaille de « Justes parmi les nations » plus d’une quarantaine de « Sauveurs », ainsi que le village lui-même et les communes voisines d’un diplôme d’honneur collectif pour les avoir préservés de la déportation et d’une mort certaine à Auschwitz.

  • Livre Juifs d’ailleurs. Diasporas oubliées, identités singulières (Fabian Van Samang)
    Il y a quelques années de cela, l’anthropologue française Edith Bruder a réuni une trentaine de spécialistes d’horizons variés dont l’expertise respective pouvait jeter une lumière nouvelle sur un aspect bien précis de la diaspora juive (les Juifs « dispersés » dans le monde). Le principal objectif de ce projet était de décrire l’histoire, les convictions religieuses et les pratiques culturelles de plusieurs communautés juives plus ou moins anciennes et méconnues disséminées aux quatre coins de la planète. Juifs d’ailleurs. Diasporas oubliées, identités singulières est le produit de cet effort commun : un impressionnant recueil de cinquante articles au fil desquels des experts explorent des thématiques jusqu’ici peu connues du public juif et non-juif.

  • BD Les anges d’Auschwitz. Stephen Desberg – Emilio van der Zuiden (Frédéric Crahay)
    Hiver 1929. La vie s’écoule paisiblement dans une ville polonaise semblable à Lodz ou Varsovie. Un gamin regarde tomber la neige ; il prie les anges de lui ramener son père, qu’il aimerait tant serrer à nouveau dans ses bras. Son voeu est exaucé, car son père revient le lendemain. À partir de cet instant, ce jeune garçon de huit ans est certain que les anges vivent parmi nous… Cette famille heureuse est loin de se douter que cette quiétude ne durera plus longtemps. En 1939, l’Allemagne envahit la Pologne et la Seconde Guerre mondiale éclate. Les Juifs sont conduits dans le ghetto, première étape avant les camps. Dans ce nouveau monde d’effroi, l’horreur porte à présent un nom : Auschwitz. Comment survivre face à la barbarie, à l’indicible, au pire… En priant les anges ?


Grand Entretien avec Julien Masson (propos recueillis par Nathalie Peeters)
Le premier bataillon du corps de tirailleurs sénégalais a été créé en 1857 à l’initiative de Louis Faidherbe qui occupait alors le poste de gouverneur du Sénégal. Nonobstant ce vocable, ses membres furent recrutés dans tous les territoires de l’ancienne Afrique-Occidentale française afin de servir le drapeau tricolore. Cette appellation avait pour objectif de les distinguer des autres régiments provenant d’Afrique du Nord. Les tirailleurs sénégalais ont combattu en France et en Orient lors de la Première Guerre mondiale, de la Seconde et ont participé à celles d’Indochine et d’Algérie.
Nous nous sommes entretenus avec Julien Masson, photographe et cinéaste qui durant quatre ans a entrepris un voyage au coeur de la mémoire en France et au Sénégal et est allé à la recherche de ces héros méconnus qui se sont battus pour notre liberté durant la Seconde Guerre mondiale. De ces rencontres sont nés un film, une exposition et un livre photographique.

Portfolio : Les tirailleurs sénégalais
 


Words of Memory (Maarten Van Alstein)
“The only way to a rebirth is the school of public life itself, the most unlimited, the broadest democracy and public opinion. It is rule by terror which demoralizes.” Rosa Luxemburg (1871-1919)



Dossier : LES BOURREAUX
Depuis toujours, le bourreau fascine autant qu’il effraie. Les auteurs de crimes de masse sont des individus qui exécutent, facilitent ou ordonnent l’anéantissement d’un groupe spécifique. Le numéro 100 de Témoigner, paru en septembre 2008, s’est jadis intéressé aux bourreaux nazis. Ce dossier propose une approche historique et criminologique des autres génocides du XXe siècle.

  • Présentation (Frédéric Crahay)

  • Perpetration: from demons and desperados to processes of perpetration (Christophe Busch)
    La recherche sur les bourreaux de la Shoah a suivi un chemin tortueux depuis 1945. Dans son article intitulé « Perpétration. Des démons et des desperados aux processus de perpétration », Christophe Busch expose les principales publications, idées et changements de paradigme dans la recherche sur les bourreaux. Il explique comment, au fil des ans, le chercheur s'est de plus en plus détaché de son sujet de recherche, comment le groupe des bourreaux est devenu de plus en plus grand et les explications de plus en plus complexes, et comment la recherche s'est principalement concentrée sur les processus, les réseaux et les interactions.

  • L’histoire comme justification du génocide : l’interprétation du passé du Rwanda par Théoneste Bagosora (Ivan Krivushin)
    De mai à juillet 1994, le génocide au Rwanda a coûté la vie à environ un million de Tutsi et de Hutu. Le colonel Théoneste Bagosora, considéré comme l'un des architectes du génocide, a été condamné à la prison à vie en décembre 2008. Il est décédé en septembre 2021 dans la prison de Bamako au Mali. S'appuyant sur les excuses que Bagosora a écrites peu avant son arrestation, le professeur Ivan Krivushin analyse la manière dont le génocide rwandais a été présenté et réécrit par l'un de ses principaux acteurs.

  • Les « bystanders » en Bosnie-Herzégovine pendant la guerre des années 1990 (Iva Lučić)
    Les spécialistes du comportement continuent de se débattre avec la définition et le rôle du « spectateur » dans les périodes de violence de masse. En prenant la guerre en Bosnie-Herzégovine comme étude de cas, la professeure Iva Lučić analyse les crimes commis et les acteurs définis comme des spectateurs ; elle aborde également la question de savoir si le terme bystander (spectateur) s'applique à l'étude de cas de la Bosnie-Herzégovine.


Varia
  • Se souvenir sélectivement. Les savoirs sur la Shoah en Bulgarie (Nadège Ragaru)
    Comment comprendre que, dans les discours publics et les imaginaires profanes, la déportation des Juifs de Yougoslavie et de Grèce, sans être entièrement oblitérée, ait été graduellement estompée sous l’éclairage que le « sauvetage des Juifs bulgares » projetait sur elle ? Afin de répondre à cette question, la focale de l’enquête doit embrasser, au-delà de la discipline historique, les mondes judiciaires, politiques, muséaux et artistiques ; il convient aussi d’apprécier le rôle des espaces transnationaux de la guerre froide et du postcommunisme dans l’écriture du passé en Bulgarie.


  • Survivre, témoigner, transmettre. Parcours et récits de femmes survivantes de la Shoah en Grèce (Odette Varon-Vassard)
    Dans le corpus des témoignages de Juifs grecs, on compte sur les doigts d’une main les femmes qui ont réussi à casser leur silence. Odette Varon-Vassard s'intéresse dans cet article aux témoignages de Lisa Mano-Pinhas, de Berry Cassouto-Nahmias, d'Erika Kounio-Amariglio, et de Nata Osmo-Gattegno.


  • Le Mémorial de Verdun. De la mémoire combattante à l'histoire (François Cochet)
    Le Mémorial de Verdun, voulu par les Anciens combattants dès 1939, voit finalement le jour en 1967. Il est alors destiné à perpétuer la mémoire sacrée des soldats français et à transmettre un message de sacrifice à l’égard des jeunes générations. Une trentaine d’années après sa création la muséographie avoue son âge et doit être renouvelée d’abord par petites touches puis radicalement dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre. Il s’adapte alors à des regards résolument franco-allemands et à des demandes sociales de Grande Guerre très différentes de celles des années 1960.


Site mémoriel
  • Le Mémorial Roter Ochse (Eva Langhals)
    Utilisé de manière ininterrompue par la justice pénale depuis 1842, le Roter Ochse de Halle-sur-Saale (Allemagne) fut à la fois prison impériale, prison et lieu d'exécution sous le Troisième Reich, lieu d'internement sous la domination soviétique, enfin maison d’arrêt du ministère de la Sécurité d'État de la République démocratique allemande (Allemagne de l’Est). Rares sont les établissements pénitentiaires qui peuvent se targuer d'une telle « tradition »...


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À lire / à voir / à suivre
 

Quelques-uns de nos projets

 
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