Cette exposition sur Primo Levi met à disposition du public un fond iconographique et documentaire unique. Élaborée pour s’adresser à tous, Primo Levi. De la Survie à l’œuvre fait connaître un des grands témoins de notre temps, rescapé d’Auschwitz, en croisant son parcours biographique et l’œuvre qu’il nous a laissée.
Primo Levi est une figure majeure du témoignage sur le système et l’expérience concentrationnaires. Sa volonté de donner au savoir sur les camps une portée universelle caractérise son engagement et son action. Mais ne voir en lui qu’un témoin serait limiter son importance pour nous.
C’est un poète, un romancier, un nouvelliste, un dramaturge qui a adapté Si c’est un homme au théâtre, un homme de radio et de télévision, un essayiste. Il a été lauréat de nombreux prix et, peu avant sa mort, pressenti pour le Nobel. L’importance de son œuvre tient autant à la qualité de son écriture qu’à son inventivité et à la rigueur de sa réflexion.
Primo Levi est un véritable intellectuel qui sait s’engager sur des questions politiques et de société (le terrorisme des Brigades rouges, Israël, la pornographie, le négationnisme…). Il intervient dans des débats publics ou à travers les chroniques qu’il tient pendant vingt ans dans La Stampa, quotidien turinois de diffusion nationale.
Il est évident que l’écrivain, le penseur et le témoin ne pourraient être présentés sans évoquer combien la chimie a constitué pour lui : un métier, comme il aimait à le dire, mais aussi une manière de voir et de se situer dans le monde. La chimie a été un des facteurs qui lui a permis de survivre à Auschwitz et, plus tard, de se maintenir à l’écart de milieux littéraires et éditoriaux auxquels il ne se sentait pas appartenir. La chimie renvoie également aux questions de la science et de la raison, questions centrales quand il s’agit de se dresser contre l’irrationalisme et l’obscurantisme. « Le sommeil de la raison ne peut qu’engendrer des monstres », disait-il lors d’une de ses nombreuses interviews.
Cette exposition ne donne pas à voir un ensemble clos et résolu. Elle maintient ouvertes des questions et leur débat tels que Levi lui-même les a entretenus. Elle a un souci pédagogique qui s’inscrit tout à fait à la suite du projet testimonial de Primo Levi. Elle se constitue de 31 panneaux associant textes et images facilement accrochables sur des grilles ou des fixations murales.
L'exposition a été présentée à Lyon au musée historique du CHRD (Centre d’histoire de la résistance et de la déportation) et, dans deux versions italiennes, au Museo diffuso de l’Istituto storico de Turin (la ville de Primo Levi) au musée de la Fondation ex-campo Fossoli de Carpi, à Ascoli, à Bergame. En 2007, une version française a été présentée à Bruxelles dans les locaux de la Communauté française de Belgique.
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