Fondation Auschwitz - Sommaire et résumés du n° 132
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Quelques-unes de nos activités

Nouvelles vidéos

Éditorial


Chroniques
  • Exposition virtuelle « Nach Berlin »
    L’exposition virtuelle « Vers Berlin » nous mène au Berlin détruit, directement devant le Reichstag, à la porte de Brandebourg, à l'Alexanderplatz et à l'ancien camp de concentration de Sachsenhausen par le biais d’éléments multimédias. Des sujets tels que le chemin de la démocratie à la dictature, la dimension européenne de la guerre, la vie quotidienne entre guerre et paix ou les crimes contre l'humanité des nationaux-socialistes sont abordés sur les quatre lieux avec des images, des animations, des audios et des témoignages.

  • Exposition #Fakeimages à la Kazerne Dossin. Entretien avec Laurence Schram (propos recueillis par Frédéric Crahay)
    Lors de la Seconde Guerre mondiale, la propagande antisémite contre « le Juif » a joué un rôle important dans le génocide. Aujourd’hui encore, des idées préconçues et théories du complot circulent à l’encontre des Juifs, Roms, migrants, LGBTQ, femmes et autres groupes. L’exposition #FakeImages explique comment naît ce type d’image. Certaines pièces qui illustrent cette exposition proviennent de la collection d’Arthur Langerman, un survivant belge de la Shoah qui a collectionné pendant plus de 50 ans des dessins, affiches et objets antisémites. Ceux-ci illustrent combien l’image stéréotypée du Juif a évolué dans le temps.

  • Film 1917 (de Sam Mendes)
    Pris dans la tourmente de la Première Guerre mondiale, Schofield et Blake, deux jeunes soldats britanniques, se voient assigner une mission à proprement parler impossible. Porteurs d’un message qui pourrait empêcher une attaque dévastatrice et la mort de centaines de soldats, dont le frère de Blake, ils se lancent dans une véritable course contre la montre, derrière les lignes ennemies.

  • Planète sans visa de Jean Malaquais (Partie 2)
    Planète sans visa, écrit par Jean Malaquais décrit Marseille en 1942 : quelques mois avant l'invasion de la zone libre par les Allemands. Entre descriptions réalistes et évocations lyriques, l’ouvrage brosse un terrible tableau de l'époque et de la faune bigarrée du Vieux-Port.

  • Enfants de la collaboration (RTBF) versus Kinderen van de collaboratie  (VRT) : Programmes similaires, réactions similaires ?
    Les documentaires Les enfants de la collaboration et Kinderen van de collaboratie abordent tous deux la Seconde Guerre mondiale en laissant la parole à des enfants et petits-enfants de collaborateurs au régime nazi. Bien qu’à première vue, l’idée et la forme du documentaire francophone soient très similaires à celles de la série flamande, il y a une différence frappante : la crainte des collaborateurs francophones de témoigner ouvertement contraste fortement avec l’état d’esprit de leurs homologues flamands.

  • Entretien avec Boris Pahor (propos recueillis par Frediano Sessi)
    Boris Pahor, figure majeure de la littérature slovène rejoint les rangs de l’armée de libération yougoslave lorsque les nazis prennent le contrôle de la région de Trieste en 1944. Arrêté par la Gestapo, il est déporté en Alsace au camp de concentration de Natzwiller-Struthof, puis en Allemagne à Dachau et Bergen-Belsen.


Mots de mémoire



Portfolio : Le Fort VII ou le martyrologe de Poznań
Poznań est une cité historique importante, située à l’ouest de la Pologne actuelle. Dès la prise de la ville par les nazis, son fort fut revendiqué par le Reichsstatthalter de la région de Posen, Arthur Greiser qui ordonna son aménagement en camp de concentration.




Grand entretien : Christophe Busch (propos recueillis par Frédéric Crahay)
Après trois années à la tête de la Kazerne Dossin, Christophe Busch a fondé, le 27 mai 2020, le Hannah Arendt Instituut voor diversiteit, stedelijkheid en burgerschap (Institut Hannah Arendt pour la diversité, l’urbanité et la citoyenneté) en collaboration avec la Vrije Universiteit Brussel et l’Université d’Anvers. Établi à Malines, ce nouvel institut entend analyser les problèmes sociaux pour mettre au jour les grands défis actuels en utilisant, d’une part, des éléments fondés sur des données probantes – c’est-à-dire des recherches scientifiques – et, d’autre part, des éléments issus de l’expérience – c’est-à-dire de l’histoire.



Dossier : L’AKTION REINHARDT et l’AKTION ERNTEFEST

L’Aktion Reinhardt vit environ 1,8 million de Juifs polonais périr dans les chambres à gaz de Bełżec, de Sobibór, de Treblinka et de Majdanek entre mars 1942 et novembre 1943. Les Juifs qui « échappèrent » aux chambres à gaz furent fusillés à Majdanek, à Trawniki et à Poniatowa les 3 et 4 novembre 1943 durant l’Aktion Erntefest. Le dossier que nous proposons fait le bilan des recherches actuelles sur l’Aktion Reinhardt, fait historique qui a connu une recrudescence d’intérêt parmi les historiens de la Shoah depuis une quinzaine d’années, grâce, entre autres, aux avancées archéologiques sur les différents sites concernés. Un long chemin a été parcouru depuis le travail pionnier d’Yithzak Arad, Belzec, Sobibor, Treblinka: the Operation Reinhard Death Camps en 1987. Le dossier met en lumière différentes perspectives pour évoquer les recherches actuelles liées à la question. Ainsi seront abordés l’effacement des traces, les perspectives sociologiques des bourreaux, l’excavation des lieux d’extermination et aussi l’historiographie la plus récente.

  • Présentation (Willy Coutin)

  • Aktion Reinhardt – Sources, Research and Commemoration in the last 30 years (Stephan Lehnstaedt)
    The text of Stephan Lehnstaedt here presents the latest elements of the historiography of the subject of Aktion Reinhardt: the regionalized studies, on the scale of the five former districts; the study of the rare but significant pictures, in the form of “albums” as for Treblinka and Sobibór, which belonged to the SS, and which give a glimpse of the elements of the internal arrangements; the archaeological discoveries on the sites of the three former extermination centres, which over the last twenty years have clarified the locations of the installations, and first and foremost the gas chambers.

  • Les hommes de l’Aktion Reinhardt dans la zone d’opérations Adriatisches Küstenland (septembre 1943 - avril 1945) (Tristano Matta)
    Christian Wirth, Franz Stangl, Gottlieb Hering et d’autres cadres de l’Einsatzkommando Reinhardt furent affectés dans l’OZAK (Operationszone Adriatisches Küstenland) sous le commandement d’Odilo Globocnik. Leurs missions étaient de mener la lutte antipartisane, de traquer les Juifs d’Istrie, et de les regrouper pour leur déportation à Auschwitz. L’Abteilung R (bataillon de l’Aktion R – R pour Reinhardt) composé de 92 SS et d’auxiliaires ukrainiens ayant servi également en Pologne gérait le seul camp d’internement, et de transit, sur le sol italien que les SS dotèrent d’une chambre à gaz et d’un crématoire. À Trieste, un grand complexe pour le traitement du riz – la risiera di San Sabba – fut converti en octobre 1943 en Polizeihaftlager, où furent regroupés environ 1 450 Juifs, ensuite déportés, et où furent emprisonnés, torturés et éliminés des membres des mouvements partisans, ainsi que de nombreux antifascistes italiens.

  • « Inculpé, mais non coupable ». La dénazification de Christian Wirth, Kriminalkommissar et inspecteur des camps de l’Aktion Reinhardt, 1946-1949 (Michael Tregenza)
    La dénazification est une initiative lancée après la guerre par les Alliés, dans l’espoir d’éradiquer le nazisme en Allemagne en arrêtant et en enfermant les « éléments dangereux » et les personnes à « l’influence non négligeable », tels que les membres de la SS. Passé par deux tribunaux de dénazification de Stuttgart avant de finir sa course devant un tribunal d’appel, le Kriminalkommissar Christian Wirth.

  • The Borek Forest Camp: ‘Aktion 1005’ in the context of ‘Aktion Erntefest’ (Jens Hoffmann)
    The text by the German historian Jens Hoffmann recalls how the SS concluded Aktion Reinhardt, with the mass extermination of the last Jewish internees of the forced labour camps on 3-4 November 1943, by Aktion Erntefest. About 43,000 Jews were then murdered, in Majdanek (18,000), Poniatowa (15,000), Trawniki (6,000). It tells the story of a labour Kommando of 61 Jews selected by the SS on the day of the Operation in Majdanek, to travel to the Borek forest near Chełm, sixty kilometres east of Lublin, and set about the task of opening six large pits and cremating the remains of 25,000 Soviet prisoners of war who had been executed there. Aktion 1005, decided by Heinrich Himmler and Heinrich Müller, head of the Gestapo, was carried out on the entire territory of the General Government, as well as on that of the occupied USSR, after the first tests carried out in Chełmno during the summer of 1942, and was entrusted to Paul Blobel, who was already responsible for the Babi Yar massacre (in September 1941).

  • La recherche archéologique sur le site du centre d’extermination de Sobibór : Un processus sociétal (Ivar Schute)
    La fouille à grande échelle de l'ancien centre d'extermination nazi de Sobibór, en Pologne menée entre 2007 et 2020 a permis de découvrir des dizaines de milliers d'objets et de nombreuses traces notamment celles des fondations des chambres à gaz. La méthodologie, le caractère destructeur des fouilles par rapport à la culture de la mémoire, les influences de la religion, de la presse, des parents des victimes et des négationnistes posent questions.

  • Peter Sedgman’s testimony concerning Aktion Erntefest and Aktion 1005
    The remarkable testimony of Perec Szechtman (Peter Sedgman), which Jens Hoffmann exploits, illustrates the final stage of the process of the destruction of the Jews of the General Government, consubstantial with the genocide, the will of the executioners to erase all traces of the crime, the original episode of its negation.

    Link to the full testimony: Perez Szechtman (Peter Sedgman), As far as I can remember (PDF)

    Born in Lublin in 1917, Peter Sedgman (born as Perez Szechtman) has had a very eventful life. In his teens he had an interlude in Palestine and with disastrous timing, he returned to Poland just prior to Germany’s invasion. Conscripted into the Polish army, he spent 18 months as a prisoner-of-war in Germany. He later had six months in hiding with his only surviving brother, who then tragically lost the will to live, and was killed. After an audacious escape from a German labour camp, Peter finally joined a group of Polish partisans. After the war, he married Stella Kohen and together they had a long sojourn in Italy before going to Australia with their three-year-old daughter, Christine. Life in Australia provided further challenges for the family of three, but despite these difficulties, Peter was able to rebuild his life. He passed away in Sydney in 2016.
    Peter Sedgman saw Aktion Erntefest from the inside. He gives us also a testimony of his forced participation as an Arbeitsjude in Aktion 1005.


Varia
  • Les Justes de Przemyśl ou comment deux officiers de la Wehrmacht tentèrent d’enrayer la machine SS d’extermination (été 1942) (Bernard Krouck)
    Le 26 juillet 1942, Albert Battel et Max Liedtke tentent de s'opposer à la déportation des Juifs de Przemyśl. Les troupes de la Wehrmacht, sous le commandement de Liedtke bloquent le pont qui traverse la rivière San, seule voie d'entrée au ghetto faisant ainsi obstacle aux SS.

  • Paradoxes idéologiques du discours soviétique. Capitalisme d’État et dictature sur le prolétariat (Thomas Franck)
    L’analyse du discours soviétique témoigne d’une actualité politique brûlante, celle du vote au Parlement européen d’une résolution (19 septembre 2019) visant à mettre sur un pied d’égalité communisme et nazisme d’un point de vue idéologique et politique en faisant fi des singularités conjoncturelles. En usant conjointement, de manière très floue et ambiguë, des termes « stalinisme », « communisme totalitaire », « communisme », « régime totalitaire », « totalitarisme », « idéologie totalitaire » et « idéologie communiste », cette résolution rend impossible la critique du stalinisme (et plus largement de l’URSS) comme régime non-communiste ou paracommuniste.



Site mémoriel
  • Le mémorial missionnaire Kongolo à Gentinnes (Brabant wallon, Belgique) (Guy Zelis)
    Le village de Gentinnes (commune de Chastre, en Brabant wallon) est marqué par le massacre des martyrs de Kongolo (1962), vingt missionnaires spiritains, dont neuf avaient été élèves à Gentinnes. Le Mémorial Kongolo, inauguré en 1967 sous la présidence du cardinal Suenens, archevêque de Malines-Bruxelles, et en présence du Roi Baudouin et de la Reine Fabiola, évoque leur souvenir et celui de nombreuses autres victimes missionnaires.

Librairie


À lire / à voir / à suivre

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