En 2019, l'ASBL Mémoire d’Auschwitz organise pour la cinquième fois un cycle de projection de films intitulé « PASSEURS D’IMAGES » qui sera présenté au cinéma Aventure à Bruxelles.
Le thème de l'édition 2019 sera « Propagande »
Cette année encore, nous prévoyons ce projet sous forme d’un ciné-club avec six séances de projection de films de fiction :
Toutes les séances auront lieu à 19 h 30 au :
CINÉMA AVENTURE
Galerie du Centre
Rue des Fripiers, 15
1000 Bruxelles
Prix : 6,00 €
ENEMY AT THE GATES [Stalingrad] – Jean-Jacques Annaud (2001)
VALLEY OF THE WOLVES [La Vallée des loups] – Serdar Akar Sadullah Sentürk (2006)
BATTLESHIP POTEMKIN [Le Cuirassé Potemkine] – Sergei M. Eisenstein (1925)
THE INTERVIEW [L'Interview qui tue !] – Evan Goldberg, Seth Rogen (2014)
THE GREAT DICTATOR [Le Dictateur] – Charles Chaplin (1940)
BLACK HAWK DOWN [La Chute du faucon noir] – Ridley Scott (2001)
En 2018, l'ASBL Mémoire d’Auschwitz a organisé pour la quatrième fois un cycle de projection de films intitulé « PASSEURS D’IMAGES » qui a été présenté au cinéma Aventure à Bruxelles.
Le thème de l'édition 2018 était « Au-delà des frontières »
Cette année, nous prévoyons ce projet sous forme d’un ciné-club avec six séances de projection de films de fiction :
Toutes les séances auront lieu à 19 h 30 au :
CINÉMA AVENTURE
Galerie du Centre
Rue des Fripiers, 15
1000 Bruxelles
Prix : 6,00 €
POWIDOKI [Les fleurs bleues] – Andrzej Wajda (2016 / Pologne / 98 min.)
Les fleurs bleues est un film biographique polonais réalisé par Andrzej Wajda et, en même temps, le dernier film avant le décès du réalisateur visionnaire en octobre 2016.
Dans la Pologne d’après-guerre, le célèbre peintre Wladyslaw Strzeminski, figure majeure de l’avant-garde, enseigne à l’École Nationale des Beaux-Arts de Lodz. Il est considéré par ses étudiants comme le grand maître de la peinture moderne, mais les autorités communistes ne partagent pas cet avis. Car, contrairement à la plupart des autres artistes, Strzemiński ne veut pas se conformer aux exigences du Parti et notamment à l’esthétique du « réalisme socialiste ». Expulsé de l'université, rayé du syndicat des artistes, il subit, malgré le soutien de ses étudiants, l’acharnement des autorités qui veulent le faire disparaître et détruire toutes ses œuvres.
Avec : Boguslaw Linda, Aleksandra Justa, Bronislawa Zamachowska...
Bande-annonce officielle
GONGDONG GYEONGBI GUYEOK JSA [Joint Security Area JSA] – Park Chan-wook (2000 / Corée du Sud / 110 min.)
Dans un poste de garde situé du côté nord de la zone commune de sécurité (Joint Security Area en anglais) séparant les deux Corées à Panmunjom, deux soldats de l'armée nord-coréenne sont tués par un soldat du Sud, qui prétend avoir été fait prisonnier. Cette affaire trouble donne lieu à un incident diplomatique majeur. Afin d'apaiser la crise, la commission de supervision des nations neutres (composée de la Suède et de la Suisse) envoie Sophie E. Jean, Suissesse d'origine coréenne, pour enquêter sur le terrain. Cette dernière rencontre le soldat rescapé du Sud, le sergent Lee Soo-yeok et découvre rapidement qu'en réalité, il n'a pas été enlevé comme il le prétend.
La suite du film raconte, dans un long flashback, l'amitié qui liait en réalité le sergent Lee et son subordonné, le caporal Nam, à deux soldats du Nord, le sergent Oh et le soldat Jeong, ainsi que les circonstances qui conduisent finalement Lee à tirer sur Oh et Jeong.
Avec : Lee Byung-hun, Song Kang-ho, Lee Young-ae...
Bande-annonce officielle
BRIDGE OF SPIES [Le pont des espions] – Steven Spielberg (2015 / États-Unis d'Amérique / 137 min.)
En pleine guerre froide, James B. Donovan, un avocat américain, accepte de défendre Rudolf Abel, un espion soviétique installé depuis des années aux États-Unis. Alors que pour le juge chargé de l'affaire, la condamnation à mort ne fait aucun doute, Donovan parvient à obtenir une peine de prison. Une partie de la population désapprouve ce verdict.
Pourtant, l'évolution de la situation donne raison à Donovan, lorsque la CIA accepte une proposition soviétique : les Russes suggèrent en effet qu'un échange de prisonniers serait possible. Donovan accepte de négocier cet échange entre Abel et Francis Gary Powers, un pilote de la CIA dont l'avion espion a été abattu au-dessus de l'Union soviétique. L'avocat doit pour cela se rendre à Berlin-Est, contrôlé par les Soviétiques, sans protection diplomatique. Il y découvre une situation complexe, dans laquelle Soviétiques et Allemands de l'Est essaient de prendre l'avantage les uns sur les autres.
Avec : Tom Hanks, Eve Hewson, Amy Ryan, Alan Alda, Mark Rylance...
Bande-annonce officielle
RABBIT PROOF FENCE [Le chemin de la liberté] – Phillip Noyce (2002 / Australie / 94 min.)
En 1931, à Jigalong, près du désert de Gibson, trois filles aborigènes vivent heureuses auprès de leurs mères : Molly, quatorze ans, sa cousine Gracie, dix ans, et sa sœur Daisy, huit ans.
Sur ordre de M. Neville, Protecteur en chef des Aborigènes pour l'Australie occidentale, le Constable Riggs arrache les fillettes à leur famille pour les transférer au camp de Moore River, situé à l'autre bout du continent.
Là-bas, les conditions de vie sont sinistres. Les enfants sont entassés dans d'immenses dortoirs, mal soignés, mal nourris. Molly décide de fuir avec Gracie et Daisy et toutes les trois entament un périple de 2 500 kilomètres...
Avec : Everlyn Sampi, Kenneth Branagh, David Gulpilil...
Bande-annonce officielle
AJAMI – Scandar Copti et Yaron Shani (2009 / Allemagne/Israël / 124 min.)
Ajami est la communauté religieusement mixte des musulmans, des juifs et des chrétiens à Tel Aviv. Ce sont cinq histoires sur la vie quotidienne à Ajami.
Le jeune Nasri, âgé de 13 ans, et son grand frère Omar vivent dans la peur depuis que leur oncle a tiré sur un membre important d'un autre clan. Malek, un jeune réfugié palestinien, travaille illégalement en Israël pour financer l'opération que sa mère doit subir. Binj, palestinien, rêve d'un futur agréable avec sa petite amie chrétienne. Dando, un policier juif recherche désespérément son jeune frère disparu... L'histoire de destins croisés au coeur d'une ville déchirée.
Avec : Scandar Copti, Fouad Habash, Ibrahim Frege...
Bande-annonce officielle
LAKPOSHTHA PARVAZ MIKONAND [Les tortues volent aussi] – Bahman Ghobadi (2004 / Iran/France/Iraq / 98 min.)
Dans un camp de réfugiés kurde à la frontière irako-turque, le jeune Satellite est le chef des enfants. Il leur ordonne de nettoyer et de collecter des mines américaines non détruites dans les champs pour les vendre sur les marchés de rue et il installe des antennes pour les villageois.
Lorsqu’il va en ville pour acheter une antenne parabolique, il est le seul à comprendre quelques mots d’anglais et il traduit les nouvelles de la Fox News.
Satellite tombe amoureux de l’orpheline Agrin, traumatisée par un raid cruel sur sa maison au cours duquel ses parents ont été assassinés et elle a été violée.
Avec : Soran Ebrahim, Avaz Latif...
Bande-annonce officielle (sous-titres en anglais)
Ce projet a été prévu sous forme d’un ciné-club avec six séances de projection de films de fiction :
NAPOLA - ELITE FÜR DEN FÜHRER [Before the Fall] – Dennis Gansel (2004 / Allemagne / 117 min.)
1942. Les dons de boxeur d’un jeune Allemand lui ouvrent les portes de la Napola, l’école qui produit l’élite des troupes nazies. Il y voit l’occasion de quitter son emploi à l’usine, mais découvre bien vite les horreurs du code nazi...
Cette plongée dans les écoles d’élite du IIIe Reich glace le sang par son extrême violence psychologique et l’efficacité de sa réalisation. Un film coup-de-poing.
Avec : Max Riemelt, Tom Schilling, Michael Schenk, Justus von Dohnányi...
Bande-annonce officielle (en allemand sous-titré en anglais)
EL LABERINTO DEL FAUNO [Le labyrinthe de Pan] – Guillermo del Toro (2006 / Espagne-Mexique-États-Unis d'Amérique / 118 min.)
Quel rapport direct y a-t-il entre le monde des contes de fées et celui des histoires qui se chargent de montrer la cruauté humaine quotidienne ? Aucun. Les deux univers semblent radicalement différents, d'autant que les contes semblent destinés aux enfants et les histoires de cruauté réalistes aux adultes avertis. Certes, les contes peuvent évoquer la cruauté (les ogres par exemple), mais leur univers narratif n'est pas le même que celui des histoires réalistes.
C'est là le pari insensé de Guillermo del Toro dans Le Labyrinthe de Pan : réunir les deux univers dans un même film, pour un même public. Les deux univers sont mis en parallèle tout au long du film et se répondent sans cesse : il n'y a pas de césure entre les deux, grâce au montage, qui sait varier les passages de l'un à l'autre. Le lien qui assure ces passages presque « naturels », c'est évidemment le personnage de la petite fille, Ofelia, qui est à la jonction des deux univers : elle doit subir la tyrannie de son beau-père fasciste qui se bat contre les partisans lors de la guerre civile en Espagne, et elle est l'héroïne du conte.
Le Labyrinthe de Pan est un film qui réunit conte et réalité, pour méditer en quelque sorte sur ce désir de bien qui hante les êtres humains, désir contredit par les cruautés qui jalonnent l'histoire humaine.
Construit sur une sorte de dialogue du conte et de la réalité et sur la mise en parallèle des deux univers, Le Labyrinthe de Pan est un film bouleversant mais terrible, parce qu'il ne laisse guère d'illusions sur le bonheur humain.
Avec : Ivana Baquero, Doug Jones, Sergi López, Ariadna Gil, Maribel Verdú...
Bande-annonce officielle
IDI I SMOTRI [Requiem pour un massacre] – Elem Klimov (1985 / Union soviétique / 140 min.)
Un villageois biélorusse de quatorze ans pique une arme sur un soldat mort et se retrouve embrigadé par la résistance pour lutter contre les Nazis, en 1943. Il y perdra son innocence.
Requiem pour un massacre appartient à cette catégorie (pas si fréquente) des films qui vous empêchent de prononcer un mot une fois achevés. Quelque part entre Apocalypse Now et L’enfance d’Ivan - en deux fois mieux, ce film bouleversant et méconnu réalisé en 1985 ausculte la barbarie des hommes pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour que l’on ressente ce passage du paradis à l’enfer, de l’innocence à la monstruosité, le cinéaste Elem Klimov adopte le point de vue d’un enfant qui prend trente ans dans la tronche et donne ainsi l’impression de vivre les événements en même temps que lui. L’immense travail sur le son et la mise en scène contribue à accentuer une dimension subjective. Tout est perçu à travers le personnage, à l’exception d’une scène inoubliable où il retourne dans sa demeure natale avec une amie de passage (Glasha, incarnation de l’ange) et ne voit pas les membres de sa famille assassinés. C’est tout l’art de Klimov qui explose ici : dans sa capacité à travailler le hors champ en montrant l’innommable et en suggérant toujours le pire.
Le film, intégralement tourné en Steady Cam, est né du sentiment de culpabilité du réalisateur qui regrettait de ne pas avoir fait « son » film sur la guerre (enfant natif de Stalingrad, il a connu les bombardements, la traversée de la Volga, l’exode vers l’Oural avec sa famille). Depuis, il ne s’en est pas remis. Ayant foutu toutes ses tripes dans cet assemblement céleste et dérangeant de scènes viscérales, Klimov ne pouvait plus rien offrir au spectateur. Au-delà de la catharsis, il a pourtant signé un grand film de guerre (le meilleur jamais réalisé), sensoriel et âpre, mélancolique et déchirant. Un somptueux cauchemar où la puissance des regards et des cris suffit à remplir le film. A sublimer les principes de mise en scène qui le régissent. Le manquer constitue un crime de cinéphile.
(Romain Le Vern)
Il y a un avant et un après Requiem pour un massacre. Vous n’en reviendrez pas indemne, vivant, certes, mais ébranlé. Pour certains, c'est un des meilleurs films de guerre de l’histoire, qui part du paradis pour finir en enfer avec une maestria étourdissante.
Grand prix du festival de Moscou en juillet 1985.
Avec : Alexeï Kravtchenko, Olga Mironova, Liubomiras Laucevicius, Vladas Bagdonas, Victor Lorenz...
Bande-annonce officielle
Le Tombeau des lucioles est un film d'animation japonais sorti en 1988 et considéré comme l'un des plus beaux jamais produit.
Ce film impressionnant du Studio Ghibli est une adaptation d'une nouvelle partiellement autobiographique La Tombe des Lucioles de Akiyuki Nosaka.
Seita et Setsuko sont frère et soeur pendant la Seconde Guerre mondiale au Japon. Durant l'été 1945, après la mort de leur père au cours d'une bataille navale et de leur mère tuée par un raid aérien, ils se réfugient chez leur tante qui leur fait vite comprendre qu’ils sont une gêne pour la famille.
Ils ne peuvent plus compter que l’un sur l'autre pour trouver un abri et de la nourriture. Ils se réfugient alors dans un abri désaffecté. Celui-ci est illuminé la nuit par des milliers de lucioles. Mais bientôt la nourriture commence cruellement à manquer...
Ce film bouleversant est absolument à découvrir. Un premier remake (en téléfilm) a été produit en 2005, réalisé par Tôya Satô et un deuxième en 2008 réalisé par Tarû Hyûgaji.
Bande-annonce officielle
Le film est inspiré de faits réels, à peine évoqués dans les livres d'histoire, et raconte l'histoire de prisonniers de guerre allemands envoyés au Danemark après la Seconde Guerre mondiale pour déminer et éliminer plus de deux millions de mines que les Allemands ont placées dans le sable le long de la côte. On estime que plus de 2 000 soldats allemands ont été contraints de retirer les mines et que la moitié d'entre eux ont perdu la vie ou ont été démembrés.
Bande-annonce officielle
Dans un pays africain non-nommé (probablement le Ghana si on se réfère aux plaques d'immatriculation), Agu est rattrapé par une guerre civile qu'il ne comprend pas. Devenu orphelin, il est happé par la guerre, qui le transforme en enfant soldat sous les ordres d'un charismatique et psychotique commandant d'une armée rebelle. Il s'agit de l'adaptation du roman du même nom (dont le titre est lui-même tiré d'un album de Fela Kuti) publié en 2005 par l'auteur nigérian Uzodinma Iweala. Il est présenté en sélection officielle à la Mostra de Venise 2015 et dans divers festivals.
Bande-annonce officielle
Ciné-club « Passeurs d'images » 2016
L'ASBL Mémoire d’Auschwitz a organisé en 2016 un cycle de projection de films intitulé « PASSEURS D’IMAGES », présenté au cinéma Aventure à Bruxelles.
Le thème de l'édition 2016 était « La zone grise. Héros ou criminels ? »
Plus d'informations sur le tout nouveau site de notre ciné-club : www.cineclub.brussels
Ce projet a été prévu sous forme d’un ciné-club avec quatre séances de projection de films de fiction :
SON OF SAUL (Fils de Saul) – László Nemes (2015 / Hongrie / 107 min.)
Avec : Géza Röhrig, Molnár Levente, Urs Rechn...
László Nemes immerge le spectateur dans l’usine de production de cadavres d’Auschwitz. Un film sans héros, sans émotion, sans survivant. « Les Sonderkommandos sont un angle intéressant pour être notre guide en enfer. Ils sont entre les tueurs et les victimes », explique le réalisateur.
Saul travaille en enfer. Ce n’est pas une formule, une métaphore, mais la terrifiante réalité. Saul fait partie d’un Sonderkommando à Auschwitz, d’un groupe de prisonniers juifs réquisitionnés à l’intérieur de l’usine d’extermination.
Un convoi arrive. Avec les autres Sonderkommandos, Saul, le visage fermé conduit les hommes, les femmes, les enfants du train vers la chambre à gaz. « Dépêchez-vous de vous déshabiller, de prendre une douche, la soupe va refroidir. » disent les hauts parleurs qui poussent le cynisme jusqu’à ajouter : « N’oubliez pas le numéro de votre crochet. » On presse, sans ménagement, les malheureux vers la pièce fatale. Et alors qu’on les entend hurler, les nazis crient « Schnell, schnell » à leurs esclaves qui trient les vêtements, vident les poches. Après, ils entameront leur travail macabre : évacuer « les pièces » comme disent les nazis, en glissant une lanière entre les épaules des cadavres pour les tirer et puis les empiler sur le monte-charge qui conduit au crématoire où ils seront enfournés. Pendant ce temps, d’autres damnés savonnent énergiquement « la salle des douches ».
Durant ce macabre manège, Saul voit le corps d’un garçon qui respire encore. Un médecin militaire s’approche du phénomène auquel il met fin de ses propres mains. Mais cette fois le visage de Saul marque une expression, une obsession. Ce garçon, c’est son fils, prétend-il. Il est prêt à prendre tous les risques pour l’enterrer religieusement. « Tu as abandonné les vivants pour un mort », lui dit « un collègue » qui prépare une révolte. Il sait que tous les membres du Sonderkommando sont éliminés après quelques mois. Saul ne l’entend pas, sa seule idée est : trouver un rabbin.
On croyait avoir tout vu sur la Shoah au cinéma, mais avec ce premier long métrage de László Nemes, on se rend compte qu’il n’en est rien. Le jeune cinéaste hongrois expose avec réalisme le fonctionnement de l’usine de mort, s’attachant aux rouages humains qui la faisaient tourner sous les ordres crachés par les Allemands.
Comme les Dardenne collaient la nuque d’Olivier Gourmet dans « Le Fils », Nemes serre la tête et les épaules de Saul, l’emprisonne dans un cadre carré. On ne voit que ce qu’il voit, mais rien ne nous est épargné. Ni la sortie des convois. Ni la pagaille. Ni les cadences hallucinantes de l’entreprise d’extermination. Ni les vêtements qui s’entassent jusqu’au plafond. Ni les petits trafics et les petits arrangements avec les SS. Rien, pas même les camions de cendres qu’il faut vider en les jetant à grandes pelletées dans le fleuve. Nemes montre tout, et surtout ce que l’esprit avait refusé d’imaginer comme la sortie des corps de la chambre à gaz.
Mais le choc ne s’arrête pas là, il est dans l’absence d’émotion, d’héroïsme. C’est frontalement qu’on regarde fonctionner cette usine de production de cadavres, qu’on suit Saul de la chaudière au crématoire. Confronté à l’horreur du matin au soir, il s’est cuirassé de toute émotion, il est un rouage qui obéit mécaniquement aux ordres, qui évite les coups. Mais le dernier souffle d’un corps va réveiller l’humanité en lui.
László Nemes réussit la prouesse exceptionnelle d’immerger le spectateur dans cet univers infernal, en traitant notamment l’image et le son à égalité. Une image chaotique, floue et un son, assourdissant mixage du bruit du four, des cris, des ordres… « Le fils de Saul » montre qu’Auschwitz n’est pas le territoire d’héroïques survivants, ni le théâtre de l’émotion extrême, mais une usine où des hommes fabriquaient des cadavres.
Fernand Denis – La Libre
Bande-annonce officielle
Le film a gagné le Grand Prix au Festival de Cannes 2015.
DER STAAT GEGEN FRITZ BAUER (Fritz Bauer, un héros allemand) – Lars Kraume (2015 / Allemagne)
Un film biographique sur l'héroïque procureur général Fritz Bauer qui, à la fin des années 1950, n’a pas confiance dans le système judiciaire de l'après-guerre en Allemagne. C’est pourquoi il décide de demander l'aide des services secrets israéliens, le Mossad, dans sa quête pour retrouver Adolf Eichmann, un des grands criminels fugitifs nazis. En faisant cela, il commet une trahison envers sa patrie. Le film dépeint aussi la répression de la prostitution homosexuelle en Allemagne, dans les années 1950 et 1960, alors que la législation nazie à l’encontre des homosexuels n’a pas été abolie.
Avec : Rüdiger Klink, Burghart Klaußner, Andrej Kaminsky...
Bande-annonce officielle
IM LABYRINTH DES SCHWEIGENS (Le Labyrinthe du silence) – Giulio Ricciarelli (2014 / Allemagne / 124 min.)
Francfort-sur-le-Main 1958. Le jeune procureur Johann Radmann recherche des pièces décisives sur les camps de la mort d'Auschwitz.
Le film s'inspire de ce que l'on a appelé le « Second procès d'Auschwitz » qui visait 22 anciens SS, membres de la direction du camp de la mort et qui se déroula entre décembre 1963 et août 1965. Le personnage principal est un portrait composite de trois procureurs historiques : Joachim Kügler, Georg Friedrich Vogel et Gerhard Wiese. Des protagonistes ayant réellement existé – le procureur général juif, Fritz Bauer et le journaliste Thomas Gnielka – y sont également incarnés.
Mais le procureur doit faire face à de nombreuses hostilités dans cette Allemagne d’après-guerre. Déterminé, il fera tout pour que les allemands ne fuient pas leur passé. Cette histoire constitue la suite de la chasse aux nazis qu’avait commencé Fritz Bauer.
Bande-annonce officielle
Ciné-club « Passeurs d'images » 2015
L'ASBL Mémoire d’Auschwitz a organisé en 2015 un nouveau cycle de projection de films intitulé « Passeurs d'images », présenté au cinéma Aventure à Bruxelles.
2015 sera l’année cinéma pour l'ASBL Mémoire Auschwitz !
Ce tout nouveau projet a été prévu sous forme d’un ciné-club « PASSEURS D’IMAGES » avec quatre séances de projection de films de fiction :
LORE – Cate Shortland (2012 / Allemagne - Australie - Royaume-Uni)
Peu avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, une fratrie de cinq frères et sœurs abandonnée par leurs parents nazis, arrêtés par les alliés, va devoir traverser l'Allemagne du sud au nord pour se réfugier chez leur grand-mère près de Hambourg. Sur la route ils rencontrent amis et ennemis et Lore questionne les vérités de son éducation.
Avec : Saskia Rosendahl, Kai-Peter Malina, Nele Trebs...
Lore (PDF)
EVERYTHING IS ILLUMINATED [Tout est illuminé] – Liev Schreiber (2005 / USA / 106 min.)
Jonathan Safran Foer (Elijah Wood), un jeune Juif Américain, recueille les objets les plus insolites. Il entre en possession d'une vieille photo jaunie de son grand-père posant avec Augustine, la femme qui l’aurait sauvé des mains des nazis. Armé seulement de cette image, il se rend dans les campagnes d'Europe à la recherche de la femme mystérieuse. Accompagné d’Alex (Eugene Hutz), son jeune interprète ukrainien qui est affligé d’un accent confus et comique, Jonathan effectue un voyage donquichotesque à travers un paysage dévasté, qui le conduit vers un passé inattendu.
Avec : Elijah Wood, Eugene Hutz, Jonathan Safran Foer...
PHOENIX – Christian Petzold (2014 / Allemagne / 98 min.)
Le film se passe en Allemagne, à l’automne 1945. Nelly Lenz, une jeune femme juive, a échappé à la mort au camp, mais elle n’en a pas moins souffert de graves séquelles sur le corps et au visage. Une opération de reconstruction faciale lui permet de remédier à ses blessures, mais ses traits en sont transformés. À part Lene, sa meilleure amie, personne ne sait que Nelly est encore en vie. Nelly ne croit pas Lene quand elle affirme que c’est son ex-mari qui l’a livrée aux nazis et elle se met seule à la recherche de Johnny.
Avec : Nina Hoss, Ronald Zehrfeld, Nina Kunzendorf...
THE READER [Le liseur] – Stephen Daldry (2008 / Allemagne - USA)
À Neustadt en 1958, Michael Berg, un lycéen de 15 ans, a une liaison pendant un été avec Hanna Schmitz, une employée de tramway qui a le double de son âge. Elle lui demande de lui faire la lecture lors de chacune de leurs rencontres. Après avoir appris sa promotion à un emploi de bureau, Hanna part sans prévenir Michael, qui ne la revoit qu'en 1966. Il est alors étudiant en droit et se destine à devenir avocat. L'un de ses professeurs l'emmène avec quelques camarades assister au procès d'anciennes gardiennes SS (Aufseherin) d'Auschwitz. Stupéfait, il découvre que l'une des accusées est Hanna, dont il n'avait plus de nouvelles.
Avec : Kate Winslet, Ralph Fiennes, Lena Olin...
Le Train des 1 000 vers Auschwitz-Birkenau, mai 2015
Du 1er août 2014 au 30 novembre 2015, l’Institut des Vétérans – INIG, la FIR et l’ASBL Mémoire d’Auschwitz – Fondation Auschwitz ont proposé un parcours éducationnel autour de la Shoah et de la Mémoire. Le temps fort de ce projet a été un voyage de cinq jours, du 5 au 10 mai 2015, avec 1 000 jeunes Européens, de Bruxelles vers Cracovie et la visite du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Le voyage s'est passé à bord d’un train spécial : Le Train des 1 000.
Le Train des 1000 rassemble 1000 jeunes européens d’une dizaine de pays : Auschwitz est un passé partagé. Les nombreuses victimes qui ont été envoyées à Auschwitz dans le passé étaient issues de plusieurs pays européens. Aujourd’hui, ce voyage mémoriel permet aux jeunes de plusieurs pays européens de ressentir ensemble « de façon presque palpable » une des plus grandes tragédies de notre histoire.
Le Train des 1 000 – 2015 est une organisation conjointe de l’ASBL Mémoire d’Auschwitz – Fondation Auschwitz, de l’Institut des Vétérans – INIG et de la Fédération internationale des Résistants – FIR, réalisé dans le cadre du 70e anniversaire de la libération des camps et de la victoire sur le nazisme.
Train des 1 000. À la rencontre de la Mémoire
Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi
Avec le soutien également de la Commission européenne
Le voyage mémoriel du Train des 1 000 du mois de mai 2015 est derrière nous. Les jeunes participants sont rentrés chez eux... en Belgique, au Portugal, en France, en Italie, en Hongrie, en Estonie, en Croatie, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Luxembourg ou en République tchèque. Le temps est venu pour les participants de contextualiser les impressions qu’ils ont gardées d’Auschwitz-Birkenau.
Le Train des 1 000 n’est pas seulement une confrontation avec le passé, mais aussi un moment de réflexion sur l’extrémisme, la xénophobie et l’exclusion qui, aujourd’hui encore, marquent notre société. Il est un rendez-vous avec son propre rôle dans la société.
Tout comme ils l’ont fait pendant la période préparatoire au voyage, les particpants entament une réflexion post-voyage en groupe. Tous les jeunes le font de leur façon. À plusieurs endroits en Europe, les jeunes partagent leurs expériences d’Auschwitz avec leur environnement. Leur nouveau rôle : transmettre la mémoire !
Vous trouverez ci-dessous un échantillon de compte rendus, photos, expositions, activités créés dans le cadre ou à la suite du voyage du Train des 1000.
Participants au Train des 1 000 en 2015
Environ 600 Belges ont participé à ce voyage. Ceux-ci étaient issus des 10 provinces du royaume, ainsi que des communautés (francophones et néerlandophones) de la région de Bruxelles.
Les Belges ont été sélectionnées sur base de l’introduction d’un dossier auprès d’un jury (un francophone et un néerlandophone) constitué de représentants des organisateurs et de représentants extérieurs des instances officielles de Flandre comme de Wallonie (Démocratie ou Barbarie pour les francophones et BCH pour les néerlandophones). A la fin de l’année scolaire 2013-2014, un appel à projets avait été lancé, via les communautés, ainsi que via différents canaux de communication (sites Internet de l’Institut des Vétérans, de l’ASBL Mémoire d’Auschwitz, etc). Ceux qui avaient introduit un projet, devaient démontrer leur intérêt pour les matières mémorielles en général, et relatives à la criminalistique nazie en particulier. Chaque projet devait contenir un « avant », un « pendant » et un « après ». En d’autres termes, chaque projet devait comprendre une étape préparatoire au voyage, ainsi qu’une description de la façon, dont le groupe utiliserait l’expérience acquise lors de ce voyage par la suite. Les dossiers ont ainsi été évalués sur base d’un ensemble de critères objectifs et les lauréats ont alors été sélectionnées pour participer au Train des 1 000.
La participation de groupes provenant d’autres pays européens a été réalisée via la Fédération internationale des Résistants. Celle-ci a lancé un appel via ses associations membres dans de nombreux pays européens.
Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi
Avec le soutien également de la Commission européenne
Le Train des 1 000 a quitté les quais de la gare de Bruxelles midi le 5 mai 2015, faisant des haltes sur le trajet : Namur, Wasserbillig (Luxembourg), Daermstadt (Allemagne) pour y emmener quelque 1 000 jeunes européens venant d’une dizaine de pays (Belgique, Portugal, France, Italie, Hongrie, Estonie, Croatie, Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg, République tchèque).
Avant le départ, les jeunes participants ont pu assister à une cérémonie dans le hall de la gare, en présence de Sa Majesté le Roi Philippe.
Le 8 mai, journée anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie, les participants ont assisté à une importante cérémonie internationale en présence de Martin Schulz, Président du Parlement européen, et invité par les organisateurs pour la circonstance. Une fleur a également été déposée par chaque participant au Monument international en regard de la stèle de son pays.
Le 10 mai, les participants rentraient chez eux, en Belgique, au terme d’un voyage qui avait duré une trentaine d’heures.
Cérémonie de départ et conférence de presse
Elles ont permis de réunir 600 personnes dont 492 venaient de toute la Belgique ainsi que 17 de France, 55 du Portugal, 21 d'Italie, 8 de Croatie, 1 d'Estonie, 6 de Hongrie.
L'événement a eu lieu à Bruxelles, le 5 mai 2015.
Le départ était précédé d'une importante cérémonie rehaussée par la présence de Sa Majesté le Roi Philippe, qui avait particulièrement exprimé le souhait de rencontrer les jeunes lors du départ. En outre, la cérémonie fut également rehaussée de la présence de la Ministre de la Mobilité, Jacqueline Galand, représentant le Premier ministre, du Ministre-Président de la Communauté française, Rudy Demotte, du Ministre de la Défense, Steven Vandeput, ainsi que d’autres autorités politiques (Charles Picqué, André Flahaut...).
Visite d'Auschwitz
Elle a permis de réunir 938 personnes dont 726 venaient de Belgique, 17 de France, 25 du Grand Duché du Luxembourg, 55 du Portugal,79 d'Allemagne, 6 de Hongrie, 8 de Croatie, 21 d'Italie et 1 d'Estonie.
L'événement a eu lieu à Auschwitz, en Pologne, le 7 mai 2015.
Les participants ont été guidés par des guides professionnels du mémorial d'Auschwitz, chacun dans sa langue. Certains ont pu rencontrer un rescapé qui a apporté son témoignage sur les lieux mêmes de sa déportation.
Opéra Brundibar
Il a permis de réunir 938 personnes.
L'événement a eu lieu à Cracovie, le 7 mai 2015.
À l'origine, l'opéra a été créé et composé dans le camp de concentration de Theresienstadt, en République tchèque et y a été joué pour la première fois. Interprété par des musiciens juifs et chanté par des enfants et adolescents juifs, il a été réécrit par des musiciens rescapés. Les participants au Train des 1 000 ont pu assister à la représentation de cet opéra interprété par des enfants et joué en même temps qu'une projection sur les murs d'images d'époque accompagnées d'explications historiques en français, anglais, néerlandais et allemand.
Visite de Birkenau
Elle a permis de réunir 938 personnes.
L'événement a eu lieu à Birkenau, le 8 mai 2015.
Cette visite a permis de concrétiser tous les éléments entrevus lors de la phase préparatoire au projet et de donner un visage à l'Histoire.
Concert de Kroke
Il a permis de réunir 938 personnes.
L'événement a eu lieu à Cracovie, le 8 mai 2015.
Il s'agit d'un concert de musique juive Klesjmer, interprété par un groupe polonais, Kroke. C'est une musique envoûtante et particulière qui exprime une profonde nostalgie pour la culture musicale juive et pour un monde à présent disparu.
Cérémonie internationale du 8 mai
Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi
Avec le soutien également de la Commission européenne
La préparation des participants au projet a débuté dès septembre 2014. Au cours de celle-ci, les jeunes ont visité le Mémorial National du Fort de Breendonk, ainsi que la Caserne Dossin à Malines.
En outre, des guides spécialisés de l’Institut des Vétérans et des chercheurs de l’ASBL Mémoire d’Auschwitz – Fondation Auschwitz ont rencontré chaque groupe pour lui prodiguer un exposé approfondi sur la déportation et le génocide, retraçant ces concepts dans leur contexte historique global.
Les participants, ont également reçu chacun, une valisette (réalisée avec l'ASBL Mémoire d’Auschwitz – Fondation Auschwitz, la coordination « Démocratie ou Barbarie », l’Institut des Vétérans et la Caserne Dossin). Ces valisettes contenaient un ensemble de publications et de produits pédagogiques destinés à aider les personnes chargées de l'encadrement au cours de la phase préparatoire au voyage.
Enfin, une journée d’étude (3 mars 2015) destinée aux accompagnants a été organisée par la Mémoire d’Auchwitz – Fondation Auschwitz et l’Institut. Cette journée contenait un programme mémoriel et scientifique présenté par des autorités en la matière. Elle fut suivie d’une séance d’informations pratiques.
On signalera également que la plupart des groupes ont organisé des activités additionnelles, soit au titre de préparation au voyage, soit dans le but de récolter des fonds destinés à baisser la participation financière des participants.
Dans les mois ayant précédé le 27 janvier 2015, les participants ont été sollicités pour créer un monument « pop-up ». Ce monument éphémère était destiné à commémorer la Shoah et à dénoncer la xénophobie, la discrimination et le racisme en tant que phénomènes contemporains.
Quelques groupes se sont lancées avec plein d’enthousiasme dans ce projet et y ont même engagé leur communauté (selon les cas, école, commune, ville, bibliothèque, environnement social, etc).
Visites du Mémorial National du Fort de Breendonk
Elles ont permis de réunir 610 personnes dont 568 venaient de toute la Belgique, 17 de France et 25 du Grand-Duché de Luxembourg.
L'événement a eu lieu à Breendonk (Willebroek), en Belgique, du 14 octobre 2014 au 29 janvier 2015.
Les participants ont fait une visite guidée de trois heures du fort, ce qui leur a permis de découvrir le lieu et son histoire sous toutes leurs facettes.
Visites de la Caserne Dossin à Malines
Elles ont permis de réunir 610 personnes dont 568 venaient de toute la Belgique, 17 de France et 25 du Grand-Duché de Luxembourg.
L'événement a eu lieu à Malines, en Belgique, du 14 octobre 2014 au 29 janvier 2015.
La visite de la Caserne historique et du nouveau musée a permis aux participants de construire leur savoir sur la persécution raciale.
Exposition « L'art dégénéré selon Hitler » à Liège
Cette exposition a permis de réunir 150 personnes venant de toute la Belgique.
L'événement a eu lieu à Liège, du 17 octobre 2014 au 19 mars 2015.
Cette exposition a réuni pour la première fois plusieurs œuvres d'art se trouvant dans les musées allemands à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, œuvres qualifiées de « dégénérées » par les nazis et vendues aux enchères en juin 1939. Elle a permis à 150 participants au Train des 1 000 de découvrir encore un autre aspect de la Seconde Guerre mondiale.
Concert de soutien au Train des 1 000 à Liège
Il a permis de réunir 100 personnes venant de la Province de Liège, en Belgique.
L'événement a eu lieu à Liège, le 12 janvier 2015.
Il s'agissait d'un concert classique du violoncelliste Mischa Maisky, accompagné de ses deux enfants, et ce, au profit du voyage
« Monuments pop-up »
Ceux-ci ont permis de réunir 150 personnes originaires d'Izegem, de Mouscron, de Landen, de Deinze, de Brecht, d'Opwijk et d'Anderlecht en Belgique.
L'événement a eu lieu dans ces différentes villes, le 27 janvier 2015.
Les « monuments », créés par les jeunes, ont été élevés à l'occasion du 70e anniversaire de la libération d'Auschwitz et à la mémoire des victimes de la Shoah.
Travail sur « Nuit et Brouillard » d'Alain Resnais
Il a permis de réunir 100 personnes provenant de Bruxelles, en Belgique.
L'événement a eu lieu à Woluwe-Saint-Lambert durant le mois de février 2015.
Huit jeunes ont réalisé un travail d'analyse du film « Nuit et Brouillard ». Le film a ensuite été projeté devant d'autres jeunes en l'accompagnant de commentaires et débats. L'objectif était d'introduire les élèves à la Shoah et d'aborder certaines questions comme la représentation de ce type d'événement, le statut de ce film.
Rencontre avec Alberto Israël
Elle a permis de rassembler 95 personnes provenant de la ville de Bruxelles, en Belgique.
L'événement a eu lieu à Woluwe-Saint-Lambert, le 2 mars 2015.
M. Israël a témoigné de son vécu de déporté et de rescapé du camp d'Auschwitz devant les jeunes présents.
Rencontre avec Alberto Israël
Elle a permis de rassembler 246 personnes provenant de Bruxelles, en Belgique.
L'événement a eu lieu à Etterbeek, en mars 2015.
M. Israël a témoigné de son vécu de déporté et de rescapé du camp d'Auschwitz devant les jeunes présents.
Séminaire préparatoire
Il a permis de réunir 70 personnes dont 69 venaient de Belgique et 1 du Grand-duché du Luxembourg.
L'événement a eu lieu à Bruxelles, le 3 mars 2015.
Il s'agissait d'une journée d'étude préparatoire au voyage avec un exposé sur une série de mythes autour d’Auschwitz, un exposé sur l'organisation de l'éducation à la Mémoire et une séance d'informations pratiques.
« Destins croisés : destins d'enfants juifs survivants en Belgique sous la tourmente nazie »
L'exposition a permis de rassembler 1 780 personnes venant de Bruxelles, en Belgique.
L'événement a eu lieu à Etterbeek, du 27 mars au 29 avril 2015.
L'exposition retrace le parcours de sept enfants et adolescents juifs ayant survécu à la Shoah. Elle souligne également le rôle exemplaire de ceux qui ont risqué leur vie pour venir en aide aux Juifs. Les jeunes participants au Train des 1 000 ont pris la liberté de compléter cette exposition en réalisant différents supports présentant leur projet et leur implication dans ce travail de mémoire.
Conférence-témoignage et concert d'une rescapée
Ils ont permis de rassembler 1 200 personnes venant d'Allemagne.
L'événement a eu lieu à Fulda, en Allemagne, le 17 avril 2015.
Esther Bejerano, rescapée d'Auschwitz et l'une des dernières survivantes de l'orchestre des femmes à Auschwitz, a témoigné en direct devant les jeunes. Elle a par ailleurs donné un concert.
Ciné-club : « La vita e bella »
L'événement a permis de rassembler 54 personnes de Bruxelles, en Belgique.
Il a eu lieu à Etterbeek, le 23 avril 2015.
Le film, de Roberto Benigni, a été projeté en complément de la visite de l'exposition « Destins croisés ».
« Un soir de joie »
L'événement a permis de rassembler 90 personnes de Bruxelles, en Belgique.
Il a eu lieu à Etterbeek, le 26 avril 2015.
Le film, de Gaston Schoukens, a été projeté dans le cadre de « Écrans Resistants/Resistant screens » sous le haut patronage du Parlement européen et de l'ANPI, avec la participation de M. Jean Cardoen, directeur du service Mémoire de l'Institut des Vétérans ainsi que de la petite fille de M. Jean PLAS, un des imprimeurs du « faux » Soir.
2023 |
Violaine BARADUC, Violences d’un autre genre. Ethnographier les mémoires criminelles des prisonnières génocidaires du Rwanda, thèse de doctorat en anthropologie sociale, École des Hautes Études en Sciences Sociales / École doctorale de l’EHESS / Institut des mondes africains, Paris, 2022. |
2022 |
Ines ZAHRA, « Ô Dieu jusques à quand ? » Penser, représenter, élaborer le traumatisme des guerres de Religion dans la tragédie française de 1562 à 1610, thèse de doctorat en Arts du spectacle, Université Paris Nanterre, 2021. |
2021 |
Tom VANASSCHE, Ruptured Affections: The Pathos of Anti-Pathos in Shoah Literature and Historiography, Inaugural-Dissertation zur Erlangung der Doktorwürde der Philologischen Fakultät der Albert-Ludwigs-Universität Freiburg i. Br., 2019-2020. |
2020 |
Loïc LUTZ, Les frères Seuss. Itinéraires et parcours de deux bourreaux concentrationnaires nazis, Mémoire de recherche en histoire contemporaine (Histoire et civilisations de l’Europe – parcours Europe occidentale), Faculté des Sciences Historiques, Université de Strasbourg, 2019. |
2019 |
Chiara BECATTINI, Storia della memoria di quattro ex campi di transito e concentramento in Italia e in Francia 1945-2012, Università degli Studi di Padova et Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis, 2017. |
2018 |
Yasmina ZIAN, Un antisémitisme latent ? La criminalisation du Juif de Cureghem par la Sûreté publique et ses institutions partenaires (1880-1930), Université libre de Bruxelles et Technische Universität Berlin, 2017-2018. |
2017 |
Lorenzo D’ORSI, Forme del ricordo e pratiche di futuro continuità e fratture generazionali tra memorie dei movimenti rivoluzionari e nuove proteste globali a Istanbul, Università degli Studi di Milano Bicocca, 2016. |
2016 |
Dimitri RODEN, In naam van het Duitse volk! Het Duitse krijgsgerecht en de openbare orde in bezet België (1940-1944), Université de Gand et École royale militaire, 2015. |
2015 |
Vincent LEFEBVE, Politique des limites, limites de la politique. La place du droit dans la pensée de Hannah Arendt, Université libre de Bruxelles, 2009-2013. |
2014 |
Bert INGELAERE, Peasants, Power and the Past. The Gacaca Courts and Rwanda’s Transition « From Below », Universiteit Antwerpen, 2012. |
2013 |
Imke HANSEN, « Nie wieder Auschwitz! » Die Entstehung eines Symbols und der Alltag einer Gedenkstätte, 1945-1955, Universität Hamburg, 2012. |
2012 |
Nadia TAHIR, Les associations de victimes de la dictature : politiques de droits de l'homme et devoir de mémoire en Argentine (1976-2007), Université Paris-Sorbonne, 2011. |
2011 |
Raphaël TOLEDANO, Les Expériences Médicales du Professeur Eugen Haagen de la Reichuniversität Strassburg. Faits, Contexte et Procès d'un Médecin National-Socialiste, Université de Strasbourg, 2010. |
2010 |
Miriam YEGANE ARANI M.A., Fotografische Selbst- und Fremdbilder, vom Besatzern und Besetzten während des Zweiten Weltkriegs am Beispiel der Fotografien von Polen und Deutschen während des nationalsozialistischen Besatzung 1939-1945 in Poznan und Wielkopolska, Universität der Künste Berlin, 2007. |
2009 |
Anna LIPPHARDT, Vilne, yidishlekh fartrakht… Kulturelle Erinnerung, Trauma, Migration. Die Vilne-Diaspora in New York, Israel und Vilnius nach dem Holocaust, Universität Potsdam, 2006. |
2008 |
Frédéric ROUSSEAU, La photographie de l’enfant juif de Varsovie et de ses vies successives, Université de Montpellier, 2007. |
2007 |
Patrice ARNAUD, Les travailleurs civils français en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale (1940-1945). Travail, vie quotidienne, accommodement, résistance et répression, Université de Paris-I, 2006. |
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Sebastian REJAK, Understanding of the Holocaust among the Jews of Poland and America. A study in social concepts and attitudes, University of Bialystok, 2004. |
2005 |
François RASTIER, Ulysse à Auschwitz. Primo Levi, le survivant, Paris, Le Cerf, Coll. Passages, 2005. |
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Hans-Joachim LANG, Die Namen der Nummern. Eine Spurensuche nach 86 jüdischen Frauen und Männern, die 1943 von SS-Wissenschaftlern für eine geplante Skelettsammlung ermordet wurden, 2003. |
2003 |
Benoît CAZENAVE, L'exemplarité du commandant SS Karl Otto Koch, Université de Pau et des Pays de l'Adour, 2002. |
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Kiran Klaus PATEL, Soldaten der Arbeit. Arbeitsdienste in Deutschland und den USA 1933-1939/42, Humboldt-Universität zu Berlin, 2001. |
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Sara Valentina DI PALMA, Bambini e adolescenti, nella Shoah. Storia e memoria della persecuzione nazista e fascista, Università degli Studi di Siena, 2000. |
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Markus MECKL, Helden und Märtyrer, Die Bedeutung des Warschauer Ghettoaufstandes im öffentlichen Gedenken, Technische Universität Berlin, 1999 |
1999 |
pas attribué |
1998 |
Régine WAINTRATER, La valeur de travail psychique du témoignage dans la transmission de la Shoah, Université Lumière-Lyon 2, 1997. |
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2023 |
Christophe BUSCH, Picturing perpetration: The Holocaust seen through “the image as message”, doctoral thesis externally prepared, Universiteit van Amsterdam, 2022. |
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Susanne BARTH, The Oberschlesische Hydrierwerke AG and the Auschwitz Subcamp Blechhammer, 1939-1945, Dissertation submitted to the Faculty of the Humanities and Social Sciences at the Carl-von-Ossietzky University of Oldenburg, Germany, 2020. |
2021 |
Anna Veronica POBBE, Hans Biebow dopo il 1941: la Wehrmacht, la Soluzione Finale e la fine del ghetto di Łódź, Corso di Dottorato in « Culture d’Europa, Ambiente, Spazi, Storie, Arti, Idee », Università degli Studi di Trente, Settore scientifico-disciplinare, 2018-2019. |
2020 |
Amélie FAUCHEUX, Massacrer dans l’intimité. Le retournement des liens sociaux et familiaux dans le cas du génocide des Tutsis du Rwanda de 1994, Thèse de doctorat en sociologie, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Institut Jean Nicod, Paris, 2019. |
2019 |
Baptiste COGITORE, Le Fantôme de Theresienstadt, film produit par Sancho & Compagnie, en coproduction avec Rodéo d’âme, 52 min. |
2018 |
Antoine BURGARD, « Une nouvelle vie dans un nouveau pays. » Trajectoires d’orphelins de la Shoah vers le Canada, 1947-1952, Université du Québec à Montréal / Université Lumière Lyon 2, 2017. |
2017 |
Tatiana SÎRBU, La politique des « villages tsiganes » en Bessarabie sous trois administrations : tsariste, roumaine et soviétique (1812-1956), Université Libre de Bruxelles, 2012. |
2016 |
Laurence SCHRAM, La Caserne Dossin à Malines 1942-1944. Histoire d’un lieu,Université Libre de Bruxelles, 2015. |
2015 |
Kim WÜNSCHMANN, Before Auschwitz. Jewish Prisoners in the Prewar Concentration Camps, Birkbeck College, University of London – Department of History, Classics and Archaeology, 2012. |
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Corinne BENESTROFF, Résistance et résilience dans l’œuvre de Jorge Semprun, Université Paris 8, 2013. |
2013 |
Mariken LENAERTS, National Socialist Family Law. The influence of National Socialism on marriage and divorce law in Germany and the Netherlands, Maastricht University, 2012. |
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Laurent THIERY, La répression allemande dans le Nord – Pas-de-Calais, « zone rattachée » au Militärbefehlshaber in Belgien und Nordfrankreich (1940–1944), Université de Lille Nord de France, 2011. |
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Jean-Louis ROUHART, Beitrag der illegalen Korrespondenz als Forschungsquelle zur Geschichte der deutschen NS-Konzentrationslager. Pädagogische Anwendungsmöglichkeiten, 2010. |
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Régis SCHLAGDENHAUFFEN, La commémoration des victimes homosexuelles du nazisme, Université de Strasbourg, 2009. |
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Arvi SEPP, Topographie des Alltags. Ein kulturwissenschaftliche Lektüre von Victor Klemperers Tagebüchern 1933-1945, Universiteit Antwerpen, 2008. |
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Ayse Sila CEHRELI, Chelmno, Belzek, Sobibór, Treblinka. Politique génocidaire nazie et résistance juive dans les centres de mise à mort (novembre 1941-janvier 1945), Université de Paris I, 2007. |
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Harald HUTTERBERGER, Die Kommunikationspolitik der KZ-Gedenkstätte Mauthausen im Spannungsfeld gesellschaftspolitischer Veränderungen am Beginn des 21. Jahrunderts. Erforschung, Erklärung und Strategien, Donau-Universität Krems, 2002. |
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Roger VIRY BABEL, Régis LATOUCHE, Français pour 42 sous. Film, ERE PRODUCTION, Nancy (cassette vidéo). |
2022 |
Rudy RIGAUT, « JUIFS » dans la zone littorale du Nord et du Pas-de-Calais du début du XIXe siècle à la fin des années 2010, thèse de doctorat en histoire, École doctorale Sciences de l’homme et de la société (SHS) Lille, Université d’Artois (Arras), 2020. |
2020 |
Pierre GOETSCHEL, La Dernière d’entre elles, Les films de l’œil sauvage, 52 et 70 min, France, 2019. |
2020 |
Grégory CÉLERSE et Catherine BERNSTEIN, Les Oubliés du 11 septembre 42, Kuiv Productions (Vincent Sacripanti, Développement & Distribution), Paris. |
2019 |
Noémie GIBRAT, Le Samudaripen dans les mémoires collectives tsiganes. Entre souvenir et commémoration, Université Paris-Sorbonne – Paris IV, 2018. |
2017 |
Michaël PRAZAN (film écrit et réalisé par), La passeuse des Aubrais, produit par Sylvie Blum, INA, 2016. |
2023 |
Mélina BURLAUD, La musique au camp de Gurs : 1939-1944, Université de Pau et des Pays de l’Adour, Collège Sciences Sociales et Humanités, Département Histoire / en cotutelle avec l’Université d’Oldenburg, Institut für Musik, Kulturgeschichte der Musik. |
2022 |
Benjamin NDJAMA, Le génocide Rwandais portant sur la manière dont la mémoire du génocide est transmise et communiquée aux jeunes générations, Master de spécialisation, études africaines, à l’ULB. |
2021 |
Erika SILVESTRI, Family secrets: trans-generational memory transmission of Aktion T4, Doctoral candidate at Zentrum für Antisemitismusforschung, TU Berlin. Cotutelle with La Sapienza University of Rome. |
2020 |
Léa MENDELBAUM et William HENNE, Sonder, basé sur le récit de Leon Cohen, From Greece to Birkenau: The Crematoria Workers’ Uprising, Creative Copywriter, Bruxelles. |
2019 |
Tom DE SMEDT et Sylvia JAKI, Opvolgen van rechtsextremisme op online sociale media, Uppsala University, Universiteit Antwerpen – Universität Hildesheim. |
2018 |
Lior BECKER, A Mention to Those Who Were not Mentioned – The Alternative Holocaust Memory of Yizkor Books, Uppsala University, Sweden – The Hugo Valentin Center for Holocaust and Genocide Studies. |
2017 |
Barbara COUSIN, Projet d’installation artistique intitulé « Mille et un visages ». (Artiste française installée à Berlin) |
2016 |
Christina SEEWALD-JUHÁSZ, Auschwitz-Überlebende: Sprachblockaden im juristischen und erinnerungstextlichen Diskurs [Survivants d’Auschwitz : La parole empêchée dans les discours juridique et mémoriel], Université de Salzbourg (Autriche). |
2015 |
Stipe ODAK, Raising Arms/Raising Armies: An Interdisciplinary Research into the Role of Religion in the Generation and Transformation of Collective Memories of Conflict, the Case of Bosnia and Herzegovina. |
2014 |
Izabela KAZEJAK, Local history of Jews, Local Memory of Jews and Local Discourses on Jews in a Comparative Perspective – Interpretations of Local History and Culture: Wroclaw, Prague, Budapest, Bratislava, Bucharest, Vienna, Moscow, Petersburg, L’viv, Kiev. |
2013 |
Antoine BURGARD, Une nouvelle vie dans un nouveau pays. Trajectoires de migrations de jeunes rescapés de la Shoah vers le Canada (1945–1952). |
2023 |
Tadek MARKIEWICZ, Christ Among Nations: Holocaust as a source of Poland's unease, Postdoctoral fellow at the Hugo Valentin Center at the University of Uppsala, Sweden. |
2015 |
Alexandre DACHET, Évaluation du sens accordé par les petits-enfants descendants de survivants de la Shoah aux actes terroristes actuels, en lien avec leur histoire familiale, Université libre de Bruxelles. |
2009 |
Sylvia WEILER, Amérys Ethik der Erinnerung - Die Materialisierung des Geistes im Körper, Université libre de Bruxelles. |
2009 |
Fabian VAN SAMANG, Doodgewone woorden. NS-taal en de Shoah, Katholieke Universiteit Leuven. |
2009 |
Anya Rose TOPOLSKI, A Political Ethics of Intersubjectivity: Between Hannah Arendt, Emmanuel Levinas and the Judaic, Katholieke Universiteit Leuven. |
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